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Opinions of Thursday, 20 October 2022

Auteur: Boris Bertolt

La colère monte chez les hôteliers ; un sit-in annoncé devant la Fecafoot

Ils ne sont pas payés jusqu'à ce jour Ils ne sont pas payés jusqu'à ce jour

Les hôteliers ayant hébergés les joueurs du championnat menacent de faire un sitting devant la FECAFOOT s’ils ne sont pas payés.

Loin de la propagande et des photos sur Facebook, la FECAFOOT est dans une situation financière très inquiétante. D’ailleurs ce n’est pas pour rien que son président sollicite un prêt de 4 milliards Fcfa au gouvernement. Le ministre des Finances, Louis Paul Motaze, revient des États-Unis dans les prochaines heures et devra examiner cette requête. En attendant, la colère monte chez les hôteliers qui ont récemment abrité les clubs pour le championnat MTN ÉLITE 1.

En effet, les villes de Yaoundé, Douala, Limbé et Bafoussam avaient été choisies pour abriter les deux groupes de la MTN Élite One et des hôtels avaient été occupés par des clubs aux frais de la FECAFOOT.

A l’issue de la phase allée, la FECAFOOT avait décidé de ne plus prendre directement en charge l’hébergement des clubs dans les hôtels et de remettre l’argent aux clubs. Sauf que jusqu’à ce jour, les hôteliers n’ont toujours pas été payés.

La situation est plus que tendue entre les différentes parties. Dans un forum regroupant les hôteliers et des responsables de la FECAFOOT, à la question de savoir où est leur argent, l’un des responsables répond: “ Samuel Eto’o est en Thaïlande”. Les démarches engagées par les hôteliers de Bafoussam n’ont pas porté de fruits.

Le délai de 60 jours donné par la FECAFOOT a été dépassé depuis des semaines et aucun responsable de la FECAFOOT n’a apporté de responses. Les hôteliers accusent même le président de la FECAFOOT de ne plus répondre aux messages.

Désormais, les hôteliers envisagent faire un sitting devant la FECAFOOT pour revendiquer leur argent.

Mais, la situation est plus critique qu’ils ne l’imaginent car de nombreux prestataires outre les hôteliers n’ont toujours pas été payés. Selon des sources internes à la Fecafoot, seuls le 1/5 des fournisseurs ont été réglés à ce jour.