'Je suis libre de mes choix, j'ai choisi Kamto comme mon candidat'

Penser qu'aujourd'hui, des femmes de poigne et de convictions ne soient pas capables de penser par elles-mêmes et de faire leurs propres choix, sans que d'aucuns cherchent à s'octroyer la paternité de leur entrée en politique dont elles seraient redevables de je ne sais quoi, serait, incontestablement, faire la politique à l'ancienne, une politique moyenâgeuse qui nous ramène à l'époque où les femmes n'avaient pas le droit de voter.

Il faut forcément un intermédiaire pour faire son entrée dans un parti politique, entrée matérialisée par une carte de membre et le commencement d'une vie militante, mais cela ne doit pas devenir un blanc seing, un prétexte à toute forme de soumission où on vous embarquerait dans des plans où il ne vous est demandé que de suivre sans mot dire et sans réfléchir, au risque de se voir rappeler à cor et à cri que "c'est à moi que tu dois ta place", au risque de faire face à des représailles violentes, au risque de voir sa vie privée étalée au grand jour ! Dans ce cas, tous autant que nous sommes, nous la devons bien à quelqu'un nos places, pas vrai ?

Je m'insurge fermement contre cette façon de vouloir contraindre les gens à la soumission car, ce que je suis aujourd'hui, et la reconnaissance que me témoignent tous ceux qui me suivent depuis trois ans, je la dois À MON TRAVAIL.

Vous pouvez être placé au sommet de la Tour Eiffel mais si vous vous contentez d'y rester pour vous tourner les pouces, plus personne ne se souviendra de vous. Alors que de là haut, en réfléchissant à comment faire pour rendre la Dame de fer encore plus lumineuse, soyez sûr que plus personne ne vous oubliera. Voilà.
Parce que je suis LIBRE de mes choix, j'ai choisi Maurice KAMTO comme mon candidat à la prochaine Convention du MRC. En ai-je le droit ?