Calixte BEYALA nous a déroulé ses nombreux prix littéraires glanés. Tant mieux et BRAVO. Dans un voice viral, elle nous a expliqué qu'elle a le droit de manger l'argent du contribuable camerounais parce qu'elle a hissé haut l'image du Cameroun.

Nous devons reconnaître que ses prix sont assez circonscrits dans la Francophonie, sans atteindre le GRAAL du prix RENAUDOT ou le GONCOURT. Mais ce n'est pas mal je l'admets. Suffisant pour justifier la prévarication des biens publics ? Ô que non !

J'ai obtenu la distinction d'un des 7 meilleurs travaux de recherche en rythmologie (étude et traitement des troubles du rythme cardiaque) du monde en 2019. C'était lors du Congrès mondial de cardiologie à Paris en 2019.

Le Congrès mondial de cardiologie rassemble plus de 30 milles participants, plus de 10 milles travaux soumis dont à peine 5% sont acceptés. Sur les centaines de sessions qui déroulent plus de 3000 communications, le travail panafricain que j'ai coordonné a été choisi comme l'un des 7 meilleurs dans ce domaine le plus complexe d'une des disciplines les plus complexe de la médecine.

Je ne parle même pas d'autres distinctions internationales reçu tout au long de ma modeste carrière de cardiologue villageois.

Je suis certainement l'Africain le plus cité dans le monde quand il faut communiquer sur la rythmologie africaine.

Ceci me donne t-il le droit de voler l'argent du Cameroun ? NON. Une intellectuelle sérieuse ne justifie pas sa forfaiture par ses prix littéraires.