Et si le développement du Cameroun passait par la presse ?

« Une partie du développement du Cameroun passera par une bonne maîtrise et une bonne compréhension du management des médias.

L’avenir se trouve dans notre capacité à transformer nos réalités en valeurs » déclarait madame Cécile Motcheyo.

Peu importe sa nature, on reconnaît généralement à la presse les fonctions suivantes : les fonctions de recherche et de diffusion de l’information, d’expression, de formation et d’éducation, de divertissement et de psychothéparie, etc.

Selon l’auteur français Fernand Terrou, l’information n’est plus seulement l’exercice d’un droit, une liberté individuelle ; elle n’est pas seulement un instrument d’action politique.

Elle est devenue dans la société industrielle l’instrument de tout développement économique et culturel. Il continue en disant: “Elle est sous toutes ses formes multipliées par la progression des techniques de publicité, de relations publiques, de propagande, le support de toute action sociale, et tout naturellement de l’action de l’Etat”.

Les analystes sont de plus en plus formels sur la question du développement du continent noir. L’Afrique aura son développement Lorsqu’il aura compris comment

mieux intégrer la presse dans ce processus et surtout comment créer une alchimie entre les réalités et les attentes de la population. Malgré son énorme potentiel en ressources naturelles, le continent de Nelson Mandela est toujours à la quête d’un statut de grand réservoir du monde.

Le Cameroun doit s’activer pour faire face aux différents challenges actuels. Ces dernières années ont été marquées au Cameroun par la montée en puissance des médias de masse.

Hausse du nombre de télévisions, presses écrites et radios, hausse de la consommation des programmes, etc. Mais une question subsiste: comment réussir à transformer les idées que les autres se font de nous? La solution se trouve certainement dans notre capacité à mieux utiliser les outils de communication à notre disposition.

Dans ce contexte de mondialisation des échanges et de compétitivité internationale, la presse camerounaise aura une carte à jouer.