Vous-êtes ici: AccueilOpinionsActualités2018 10 05Article 448019

Opinions of Friday, 5 October 2018

Auteur: Georges Atangana

Election 2018: la machine des fraudes a démarré

Les reponsables d'ELECAM en formation Les reponsables d'ELECAM en formation

Le Directeur Général d’Élections Cameroun (ELECAM), qui est un membre notoire du parti au pouvoir (R.D.P.C), vient d’interdire l’utilisation des téléphones portables lors du scrutin présidentiel du dimanche 07 Octobre 2018. Il a également interdit la publication des tendances en dehors de celles de son employeur qui est l’Etat R.D.P.C .

Il faut rappeler les dispositions de la loi électorale qui ont déjà été violées par le parti au pouvoir et son bras de la tricherie qui est ELECAM.
L’affichage des slogans et portraits a été excessive et anarchique au bénéfice de Paul Biya sans être sanctionné tout comme la confiscation illégale de la radio télévision d’Etat (C.R.T.V).

LIRE AUSSI: Sérail: des soulèvements se préparent dans les régions francophones

Le vote dans les casernes est illégalement admis-introduit par l’ ELECAM d’Eric ESSOUSSE. Où se trouvent ces bureaux de vote sans isoloirs où les chefs militaires obligeront les soldats à voter pour ce vieux chef croulant des armées ?

La loi impose que les listes électorales et les emplacements des bureaux de vote soient publiés et diffusés au moins deux (2) semaines avant la date du scrutin. ELECAM a violé ces dispositions pour désorienter les électeurs au profit du vieux dictateur qui bat les records d’impopularité au Cameroun.
Les présidents des bureaux de vote, désignés par les sous-préfets récemment corrompus à travers de grosses sommes d’argent, sont des militants connus du parti au pouvoir.

Les représentants du ministre de l’Administration Territoriale (MINAT) dans les bureaux de vote sont des fonctionnaires carriéristes qui ont reçu de grosses enveloppes d’argent pour falsifier les résultats sortis des urnes, lorsqu’elles ne sont pas bourrées avant le vote !
Toutes ces interdictions et violations font monter la colère dans toutes les régions de ce pays rongé par la pauvreté extrême.

LIRE AUSSI: Election 2018: Patrick Mboma a choisi son candidat

QUI PRÉPARE LES VIOLENCES ET RÉVOLTES ?
Tous les candidats de la vraie opposition, largement majoritaire dans ce pays, ont demandé aux populations, en sillonnant tout le pays, de SE MASSER DEVANT LES BUREAUX DE VOTE POUR EXIGER L’AFFICHAGE SUR PLACE DES RÉSULTATS SORTIS DES URNES. LES EMPREINTES DIGITALES DES REPRÉSENTANTS DES PARTIS POLITIQUES EN COMPÉTITION PERMETTRONT D’AUTHENTIFIER LES RÉSULTATS. La loi prévoit et impose cela à tous et à toutes. À l’extérieur des bureaux de vote, personne, même les hommes en tenue, ne peut interdire aux grandes foules de prendre des images et photos des procès-verbaux des résultats et des visages chargés de la fraude électorale.

CEUX QUI EMPÊCHERONT L’AFFICHAGE DES RÉSULTATS DEVANT LES BUREAUX DE VOTE VERRONT LEURS VISAGES POSTÉS DANS LES RÉSEAUX SOCIAUX. MALHEUR AUX SOUS-PRÉFETS ET PRÉSIDENTS DES BUREAUX DE VOTE QUI DÉCIDERONT DE NE PAS ÊTRE NEUTRES PUISQUE LES POPULATIONS LES CONNAISSENT BIEN ET LEURS DOMICILES.
LA NEUTRALITÉ DES AUTORITÉS ADMINISTRATIVES LOCALES PERMETTRA D’ÉVITER LES VIOLENCES POSTÉLECTORALES ET GARANTIRA AINSI LA PAIX.