L'ex première du Ghana, et veuve du président Rawlings s'en est allée. Dites à la Dame de Sotchi, dont l’ardeur panafricaniste n’a d’égale que la fougue de sa libido, que la veuve de Jerry John Rawlings - celle-là même dont elle avait un temps ravi l’époux, avant de réserver le même sort à l’épouse du professeur Mamadou Koulibaly, en Côte d’Ivoire, d’où elle fut, sur ordre des maîtres des lieux, Alassane Ouattara, expulsée manu militari un matin de décembre 2019, à l’heure du laitier - vient de rejoindre leur commun destin dans l’au-delà.

Particulièrement réceptif et sensible aux "gâteries" suisses, que lui prodiguait avec le sérieux d’une infirmière appliquée, la Mata Hari des tropiques, Papa J, comme l'appelaient affectueusement ses compatriotes, avait fini par léguer une de ses descendances à l'égérie du "Panafricanisme" à géométrie variable en guise de trophée.

Pour la petite histoire, celle dont les attaques épargnent toujours la momie de Mvomeka’a — où, du reste, on l’a vue festoyer lors des ripailles du 90e anniversaire du maître des lieux — voue une rancune tenace à Emmanuel Macron.

À ses yeux, il serait à la fois coupable et responsable de la fatwa qui la déclare persona non grata sur le sol parisien, où elle venait jadis filer son amour avec Mamadou Koulibaly, qu’elle continue d’appeler « Professeur », même sous la couette.

Le panafricanisme mène à tout — c’est précisément là que résident ses délices, pour ne pas dire le charme du métier. À ce prix-là, j’en serais volontiers aussi.