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Opinions of Samedi, 15 Septembre 2018

Auteur: Kand Owalski

Dieudonné Essomba remis à sa place suite à ses propos tribalistes

Dieudonné Essomba, accusé de tenir des propos tribalistes Dieudonné Essomba, accusé de tenir des propos tribalistes

"Le peuple bamiléké vous pardonne". J'avoue qu'il est difficile de garder son calme face à chacune de vos sorties tribalistes à tendance génocidaire. Votre mépris vis-à-vis d'un peuple, de tout un peuple que vous insultez avec vulgarité ne m'a pas laissé indifférent. Au départ j'avais pris l'engagement de me battre contre les souffrances que vos élucubrations causaient en mon âme, de me battre surtout pour que ces souffrances ne me conduisent pas sur ce rixe verbal où je suis souvent obligé de traîner des gens de votre espèce dans la boue. Mais il fallait que je dise quelque chose ; alors j'ai décidé dans un premier temps de vous écrire une lettre vénineuse dont chaque mot paralyserait votre personnalité et ainsi, j'aurais venger le peuple bamiléké.

Mais j'ai fini par comprendre quelle était inutile car après que j'aurais fait cela rien n'aurait changé dans le regard que vous posez sur ce peuple de migrants que vous rêvez de chasser de "chez-vous" à coup de machette et en détruisant leur source de rentes sous le fallacieux prétexte de ce qu'un groupe d'individus vous aurait attaqué sur des réseaux sociaux. Moi j'ai bien envie de vous demander s'il existe un conglomérat de représentants du peuple bamiléké sur Facebook qui vous insulte en son nom. De la même manière est-il possible de mettre toutes vos immondices sur le compte de nos frères béti? J'ai personnellement été pendant très longtemps protagoniste de vos idées et positions concernant un certain nombre de sujets, et ce, sans jamais regarder du côté de vos origines traditionnelles. J'estime que nous devons apprendre à être camerounais quand il s'agit des intérêts généraux pour le vivre-ensemble et le bien-être communautaire. En traitant les bamiléké de porc et de racaille comment comptez-vous contribuer à l'édification de notre nation à tous ?

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Vous insultez le peuple bamiléké parce qu'un groupe d'individus qui seraient bamiléké a combattu votre idée sur le fédéralisme tribal qui consiste à faire partir de votre comté "les mangeurs de Nkui". J'ai essayé de comprendre quelle pouvait être la logique de cette agressivité et je suis tombé sur quelque chose d'assez intéressant qui a apaisé mon cœur en me permettant de comprendre que vous ne faisiez pas exprès.

Oui, vous ne faites exprès car vous n'avez pas toute votre tête. Vous êtes un sociopathe qui a plus besoin de se faire aider plutôt que de se faire combattre. Toute cette violence qui se dégage de vos excréments verbaux (comment vous faites pour chiez autant par la bouche?) passe pour être un exutoire à votre frustration. La réalité c'est qu'au fond de vous un remord vous habite, disons, l'ombre d'un remord. Vous avez certainement de temps en temps envie de vous repentir mais en même temps vous en êtes incapable en tant que sociopathe. Ce que vous avez fait dans votre jeunesse vous hante à la fois comme un trophée de guerre et comme un cauchemar qu'il faut urgemment évacuer. Ce conflit émotif interne vous rend fou et dénature votre psychologie si bien que pour mieux vivre il vous faut jouir de votre abondante libido à travers ces multiples attaques verbales et ces menaces. Mais repentez-vous Mr Essomba ! Dites donc au peuple camerounais ce qui vous trouble tant! Dites-lui que vous souffrez parce que de votre jeunesse vous avez violé en Paris une jeune française que vous regardiez chaque jour avec perversité. Racontez-lui tout. Vous souvenez-vous de son nom? Aviez-vous pris la peine de chercher à le savoir ? Dites-le-lui, libérez-vous! Elle vous plaisait bien mais vous ne lui plaisiez pas du tout. Ce qu'elle n'aimait pas chez-vous c'était peut-être cette mousse de salive qui envahit les coins de vos lèvres telle une bave chaque fois que vous parlez. Vous avez essayé en vain de la convaincre de vous aimez. Alors un soir il faisait nuit sur Paris et elle était allée se recueillir au bord de la Seine un peu là bas sous le pont en plein isolement.

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Vous l'y avez rejoint. Elle n'avait pas peur de vous. Elle aurait dû. Vous lui avez redit vos sentiments et pendant que vous lui parliez elle essuyait de son visage les morceaux de votre salive qui lui parvenaient en jet. N'en pouvant plus elle vous a demandé de retenir votre salive. Elle vous demandait de ne plus la gaspillez inutilement. Cela vous a mis hors de vous, dans la tête comme dans le pantalon. Vous avez ensuite essayé de lui mettre votre salive dans la bouche par la votre. Elle vous a offert sèchement une grosse gifle. Vous avez riposté avec votre main qui tue. Elle s'est retrouvé par terre sur le sable. Les fentes de sa jupe laissaient transparaître ses cuisses blanches. Les voir ainsi vous rendait plus proche de votre fantasme. En regardant votre fermeture s'ouvrir sous la pression de votre phallus, elle avait presque déjà compris ce qui allait se passer. Elle se mit alors à vous supplier. "Non, Dieudonné, pas çà", "tu n'es pas obligé, stp Dieudonné". Mais plus elle vous suppliait plus vous en aviez envie. Chacune de ses larmes vous excitait davantage. La pauvre! Elle n'aurait pas dû pleurer. Vous avez jeté un coup d'oeil sur le pont et aux alentours pour vous rassurer qu'il n'y avait personne avant d'aider votre phallus à se libérer de votre pantalon.

Vous vous êtes mis à genoux entre ses jambes. Alors qu'elle essayait de se relever vous l'avez repoussée vers le sol en lui déchirant sa chemise. Et elle criait à nouveau. "Dieu. . . Donné, je suis vierge, stp tu n'es pas obligé de le faire". Mais vous vous êtes senti obligé. Vous avez saisi ses mains d'une seule poignée et lui avez retiré le jupon. Elle s'est mise à crier fortement "au secours"! Vous avez, pour l'empêcher de continuer, enfoui son jupon dans la bouche. . . Et vous l'avez violée (je ne décrirai pas). Puis vous l'avez laissée là sans remord. Lorsque les responsables de l'Institut de statistique l'ont appris en rapport avec la police vous avez nié les faits devant tout le monde. L'école vous a d'abord fermé ses portes avant qu'on ne vous somme de choisir entre la prison et le rapatriement. Vous avez choisi le rapatriement. Depuis lors, vous gardez un mauvais souvenir de la France. Quoi? Ce n'est pas exactement comme çà que cela s'est passé ? Désolé monsieur, j'essayais juste de reconstituer les faits, pas de les restituer. Faites donc votre mea culpa au peuple camerounais, non à la France. Non au peuple camerounais sur qui vous avez jeté une grosse honte!

Où est le peuple bamiléké dans votre histoire monsieur Dieudonné Essomba ? Ce n'est pas lui qui vous a poussé à violer cette pauvre fille. Ce n'est pas lui qui vous a renvoyé de France. Ce n'est pas lui vous a chassé de l'Institut de statistique. Que vous a-t-il fait?

Nous n'irons pas à la guerre contre vous. Nous vous pardonnons pour tout et prions pour que votre libido se stabilise. Mais je souhaite que vous cessiez de vous attaquer aux bamilékés sinon je serai obligé de remuer les cendres de votre passé pour vous forcer à recouvrer la raison. Il y'a trop problèmes au Cameroun. Concentrez-y votre énergie pour le bien de tous!