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Opinions of Mercredi, 10 Juin 2015

Auteur: Valery Zoulla

Ces intrigues inutiles contre Biya

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Le président de la République du Cameroun, 82 ans sonnés, fait l’objet des critiques de toutes sortes par une certaine opinion. Cependant, l’homme reste imperturbable dans sa tour d’ivoire regardant avec objectivité l’avenir prestigieux de son pays.

Depuis le sommet de l’union européenne tenu à Bruxelles en passant par la sortie scandaleuse du Journal français le monde, Jeune Afrique et tout récemment l’absence du Chef de l’Etat camerounais pendant la cérémonie d’investiture du Président Nigérian Mohamadou Buhari, le locataire d’Etoudi subit les flèches venant dans tous les sens.

Toutes ces occasions multiformes ont permis aux adeptes de la critique de porter leur jugement à priori contre l’homme fort de Yaoundé.

Candidat dans le viseur de la communauté internationale au sujet de l’alternance politique au sommet des Etats africains.

En retour, Paul Biya du Cameroun répond allégrement à ces démangeaisons grâce à sa capacité de diriger le pays pendant 33 ans sans véritable carnage ni charnier comme on l’a vu dans d’autres Etats aux bons soins de la France.

De plus, certains de nos compatriotes mal inspirés pour les questions de succession politique se prêtent aux manipulateurs des réseaux obscurantistes et pensent que cela pourrait déstabiliser notre président oint des dieux grâce à la conviction que toute autorité vient de Dieu et que le temps seul juge le monde.

En ce qui concerne l’absence très remarquée du président Biya le 29 mai à Abuja, personne ne peut mesurer la préoccupation du Chef de l’Etat camerounais accordée à la lutte contre la secte pernicieuse Boko Haram qui sème la terreur au Nigéria depuis 2009.

Après le pays de Mohamadou Buhari, le Cameroun est le 2e pays à subir la foudre satanique de cette nébuleuse.

Et c’est grâce au chef de l’Etat camerounais que le combat acharné contre ce groupe cannibale a été porté aux instances internationales jusqu’à essouffler cette secte.

Le nouvel homme fort de Lagos sans toutefois le démystifier devait en être très reconnaissant et saluer l’appui multiforme du Tchad et du Cameroun pour sortir le Nigéria de cette calamité.

Mais à la grande surprise de l’opinion, le président Buhari lors d’une interview à lui accordée par une chaine américaine « New York Post » a omit volontairement de citer notre pays parmi ces appuis de la région pour combattre Boko Haram.

Ce désastre médiatique aura fait montre d’une extrême indélicatesse d’une nation qui nous a toujours importunés alors que grand partenaire économique.

A la question de savoir pourquoi le chef de l’Etat camerounais n’est pas allé à Abuja ? La réponse est simple et engendre une autre, celle de savoir pourquoi Mohamadou Buhari a délibérément ignoré le Cameroun parmi les Etats qui combattent courageusement Boko Haram.

La souveraineté du Cameroun est gérée par son président de la République. Un bilan très fort dans la diplomatie africaine et internationale nous permet d’affirmer que Paul Biya n’a aucun souci à se faire dans tout ce qu’on pourra lui reprocher.

Ennemi de l’injustice, de la dictature, de l’ingérence et de l’ingratitude, sa longévité au pouvoir entre Novembre 1982 et 2015 en dit tout sur son dynamisme et sa popularité qui ne souffre d’aucun doute au sein de ses populations.

Cependant, entre combattre une secte pernicieuse qui a déjà mis fin à la vie de plus de 15 000 êtres humains sans raison valable, et assister à l’investiture d’un chef de l’Etat nouvellement élu, de quel côté se trouve l’acte majeur ?

Notre souveraineté va dans tous les sens et nous permet d’aller ou de ne pas aller à telle ou telle investiture, encore que les deux nations, le Cameroun et le Nigéria qu’ils le veulent ou pas doivent collaborer en synergie pour sauver leurs populations aux prises des agents de la secte.