1. Des élections truquées :

Tchiroma dénonce des résultats fabriqués, proclamés par un Conseil Constitutionnel complice, qui a ignoré la vraie volonté populaire exprimée dans les urnes. Le peuple a voté pour le changement, mais on lui a volé sa voix.

2. Un peuple debout :

Contrairement aux années passées, le peuple ne s’est pas tu. Partout dans le pays, du Nord au Sud, les Camerounais se sont levés pour revendiquer pacifiquement leur victoire.

3. Répression sanglante :
En réponse, le régime a choisi la violence, envoyant des balles réelles contre des manifestants non armés. Des morts, des blessés, des arrestations arbitraires, un carnage digne des heures les plus sombres de l’histoire du Cameroun.

4. Le scandale de trop :
Le président du Conseil Constitutionnel a été filmé en train de se vanter d’avoir « assuré » la victoire, verre de champagne à la main, pendant que le peuple enterrait ses enfants. Un symbole du cynisme absolu du régime.

5. Appel à la résistance civile :
Tchiroma appelle à trois jours de villes mortes (03-05 novembre). Aucun commerce ouvert, aucun mouvement. Une paralysie pacifique pour dire au monde que le Cameroun ne reconnaît plus ce régime.

6. Une promesse de fidélité :
Il réaffirme qu’il ne reculera pas. Il place cette lutte au-dessus de sa vie. C’est ensemble, dit-il, que la victoire sera remportée.
Ce qu’il faut comprendre :

- Ce n’est pas juste un discours politique. C’est un appel historique à la désobéissance civile pacifique.

- Il ne parle pas seulement pour lui. Il parle au nom d’un peuple blessé, trahi et en colère.

- L’heure est grave, mais l’appel est clair : résister sans haine, avec dignité et détermination.»