Le Ministre Grégoire OWANA peut-il faire l'unanimité et assumer de plus hautes fonctions pour préserver la paix dans notre pays et donner un coup de boost à notre économie ?

Pour moi il ne suffit pas d’avoir des ambitions politiques pour diriger le Cameroun, mais cela exige un ensemble complexe de qualités personnelles, compétences politiques, stratégiques et sociales.

Et comme le Président Paul Biya je pense que le Ministre Grégoire OWONA brille par sa discrétion, son humilité et pourtant reste le vrai trait d'union entre l'elite qui gouverne et le peuple.

Un pays se construit aussi avec le regard de la société civil. N'allons donc pas croire que j'ai été mandaté pour mes écrits. C'est juste ma réflexion citoyenne. Il est crucial d’avoir le soutien d’un groupe communautaire, ethnique ou régional fort, dans un pays où les équilibres régionaux et ethniques jouent un rôle majeur et surtout une présence sur le terrain : Être perçu comme proche des populations, en particulier dans les zones rurales.

La jouissance d'une expérience administrative et politique pour avoir exercé des fonctions au sein de l’appareil d’État (ministre, cadre du parti.) et surtout la bonne compréhension des institutions et de la Maîtriser du fonctionnement de l'État, de la Constitution camerounaise, du système électoral et des relations civilo-militaires font du Ministre OWANA un vrai pilier sur lequel la république peut compter.

Proche des partis politiques, il semble au regard de ses compétences diplomatiques être capable de rassembler au-delà de son groupe d'origine, de négocier avec d'autres leaders politiques, religieux et communautaires.(Composer avec les partis politiques existants, les élites traditionnelles et internationales.

Cet homme respecté, voire redouté, dans certains cas incarner auprès du grand chef la stabilité, dans un contexte où les institutions sont souvent personnalisées.

Sur tous les fronts pour défendre son chef, il a la maîtrise de la communication politique et une capacité à l' utilisation des médias traditionnels et sociaux pour influencer l’opinion publique et imposer un récit.

Résilient et capable de gérer les crises, on reconnaît en lui l'endurance politique à supporter les pressions internes (opposition, divisions ethniques) et externes (critiques internationales, pressions économiques).

Il semble bien avoir la capacité à gérer les conflits dans un pays confronté à des tensions comme la crise anglophone, les conflits dans le Nord, ou les revendications sociales.

Que vaut-il dans le cadre des relations internationales ?

Devenir un pilier du chef d’État au Cameroun, ce n’est pas seulement une affaire de mérite personnel. C’est une combinaison de facteur humains (leadership, charisme),de compétences politiques (stratégie, gestion des réseaux), d'une dose de pragmatisme, voire de ruse politique, est presque toujours indispensable dans un environnement aussi complexe.

Le Cameroun n'a pas besoin de charlatans ni de prestidigitateurs, mais d'un homme qui connaît les sensibilités de notre vivre ensemble et surtout les limites de nos actions politiques précédentes.