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Opinions of Wednesday, 23 August 2023

Auteur: Martin Camus Mimb

Camus Mimb crache à la figure des président de clubs ennemis d'Eto'o

Martin Camus Mimb Martin Camus Mimb

Très concentrés à démonter l’échafaudage de gestion de la Fécafoot, je n’arrive pas à comprendre, comment l’un des problèmes qui perturbe les clubs de football au Cameroun, est magistralement ignoré dans toutes leurs revendications. Saviez vous que pour utiliser les infrastructures sportives construites par l’Etat, pour s’entraîner et préparer les matches les clubs de football payent ? Vous me direz c’est normal. Je ne sais pas, mais comment les mêmes présidents se plaignent lorsqu’on leur demande de mettre sur pied des structures crédibles qui vont leur rapporter de l’argent ? Comment les Présidents n’arrivent pas à demander à l’Etat à travers une pétition, de permettre ne serait-ce qu’aux clubs de l’élite d’avoir au moins deux ou trois séances gratuites d’entraînement sur des infrastructures qui appartiennent à tous les camerounais ?

L’Etat est-il à quelques centaines de mille mensuels près que les clubs paient ? Cette revendication est-elle moins importante que débattre à longueurs de journées sur la légitimité du président de la fédération? Comment on va préparer les joueurs de haut niveau si on est incapable de les faire entraîner sur des pelouses crédibles ? Lorsque j’entends des gens parler de la performance des clubs camerounais en coupes africaines et oublier de rappeler dans quelles conditions ces clubs préparent ces compétitions, je rigole ! Je suis sûr que certains me diront que la Fécafoot doit se battre pour les clubs, la même qui se bat de la même manière pour obtenir de l’Etat des terrains pour faire jouer des compétitions ? Je reviendrai sur l’Office National des Infrastructures et Équipements Sportifs (ONIES), mis en place par le chef de l’Etat. Ce n’est pas ces résidus d’entrées financières qui vont entretenir ces stades hérités de la Can et autres. C’est en menant jusqu’à l’international, un lobbying de promotion qui attirera des compétitions et des initiatives.

Alors je pose une question aux Présidents de clubs, si soucieux de la bonne marche du football au Cameroun: si vous savez écrire au Chef de l’État, avec des ampliations multiples jusque dans les cieux, pour demander le départ d’un président élu par vous-mêmes, comment vous ne pouvez pas lui écrire, pour lui demander de donner à vos joueurs, l’utilisation gratuite des infrastructures construites par nos impôts? C’est très compliqué n’est-ce pas ? J’ai davantage été choqué, quand j’ai réalisé que pour organiser un meeting d’athlétisme sans sponsors, la fédération débourse pas moins d’un million de FCFA pour la location du stade. Et les athlètes rentrent dans le moindre sou. Cela ne préoccupe personne. C’est la vie de MIMB, Eto’o, SONG qui occupent les esprits.
NB: C’est un autre devoir à faire. Ça va se jouer au sol.