Cameroun: Franck Biya et les Franckistes humiliés en mondovision

Dans cette tribune, Moundé Njimbam envoie un message à tous ceux qui lui reproche de soutenir les idées de Maurice Kamto. Il se montre particulièrement virulent envers Frack Biya et les mouvements qui le soutiennent.

Oui, très souvent, quand j’entends des gens dire qu’ils ne viennent pas à la Maison des Camerounais de France parce que « Mounde soutient les gens de Kamto ».
Je veux leur, redire, quatre choses :

- Dans un pays où l’on monte des Photoshop pour nous faire avaler que Franck Emmanuel Biya peut être président par la seule vertu d’être le fils du président en fonction, personne, au grand jamais, ne me fera retirer l’avis selon lequel Maurice Kamto est un Africain du Cameroun de grande qualité : PERSONNE ! Chaque fois que j’ai l’occasion d’apprécier les qualités objectives d’une personnalité publique au Cameroun, du pouvoir ou de l’opposition, je ne me fais pas prier !

- Dans un pays où la seule visite, pour présenter des condoléances à un deuil, de Franck Biya au roi des Bamoun, suffit à en faire un « successeur », personne ne me fera changer l’avis conforté selon lequel les citoyens, africains du Cameroun, arrêtés dans le cadre des marches pacifiques du 22 septembre 2020, sont victimes d’une grave injustice ! Leur place est précisément à l’air libre au même titre que leurs concitoyens qui peuvent marcher pour adresser des motions de soutien au président ou créer des sections du mouvement dit des Franckystes à Koutaba, Muataba.

- En respectant, chacun dans ses opinions et choix, nous travaillons avec des membres, sympathisants et bénévoles qui se dévouent librement aux missions. Ils sont de tous les terroirs du pays africain du Cameroun, de nombreux pays africains et obtiennent avec nous des résultats inédits dans la Diaspora africaine. Les plus récents concernant le Dispositif de Soutien aux Africains venus d’Ukraine : concrètement, fraternellement et nettement !
- Ils peuvent, donc, rester chez eux, aller prendre une place VIP à la soirée des duchesses d’Ekoumdoum, de Fondjomekwet, de Massangam ou de Pitoa. Ou même attendre la visite à Paris d’un de ces bénéficiaires de la ligne 94, qu’ils pourront accompagner à la dégustation d’un Petrus.
A. Mounde Njimbam