Vous-êtes ici: AccueilOpinionsActualités2023 10 02Article 745349

Opinions of Monday, 2 October 2023

Auteur: Arlette Framboise Doumbé Ding

Bavardage creux : 'trop de tonneaux vides occupent des hautes fonctions dans le système Biya'

Arlette Framboise allume les bavards du régime Arlette Framboise allume les bavards du régime

Une activiste camerounaise dézingue les beaux parleurs du système Biya. Depuis plusieurs années, les discours prévalent sur les actes. Arlette Framboise Doumbé Ding, puisque c'est d'elle qu'il s'agit, traite, ces hommes et femmes de bavards et bon parleurs. Voici ce qu'elle dit à propos.

« Il faut au moins 15 ans à ces <>> pour construire un stade comme celui d'Olembe qui se construit partout en 3 ou 4 ans . Il leur faut une éternité pour construire un semblant d'autoroute de moins de 250km. En l'occurrence l'autoroute Yaoundé Douala.

Le système Biya est foncièrement un système anti progres dans lequel le bavardage creux à remplacé le travail rigoureux qu'exige le développement. Rien que pour cette raison je trouve que les Camerounais ont pleinement raison de dire << Paul Biya must go >>.

J'ajouterai que le problème n'est pas seulement Paul Biya. Le problème c'est surtout son système dont les marqueurs les plus saillants sont la paresse, le laissé aller, la navigation à vue , la corruption, le clientélisme, le tribalisme et la promotion de l'incompétence .

D'ailleurs les conséquences sont là et en disent long car après 40 ans au pouvoir, le tissus industriel Camerounais demeure embryonnaire. L'industrie Camerounaise n'exporte presque rien comparé à ce que le Cameroun importe chaque année. Le secteur productif est donc sinistré et par voie de conséquence la balance commerciale du Cameroun est toujours déficitaire. Ce qui témoigne de la totale incapacité des << bons parleurs>> à penser l'économie Camerounaise ou à trouver des solutions pertinentes à ses nombreuses faiblesses .

Pas besoin de faire des efforts pour comprendre que les septenats des grandes ambitions ou des grandes réalisations vendus bruyamment aux Camerounais ne pouvaient être autres choses que des septenats de grands bavardages creux. Puisque vendus par les fameux << bons parleurs>>.

Sinon comment ces << bons parleurs>> croient-ils développer le Cameroun quand ils bavardent à télé plus qu'ils ne travaillent ? Le développement viendra d'où quand en 40 ans du système Biya le taux de croissance du PIB n'a jamais pu effleurer le seuil de 5% et quand chaque année on perd des devises du fait d'une balance commerciale toujours déficitaire ?

Par ailleurs, quand le Cameroun a eu 75milliards, le ministre de l'enseignement supérieur Fame Ndongo a cru devoir importer des ordinateurs de petites qualités pour les étudiants Camerounais. Des ordinateurs dont on n'a plus vu les traces ni l'utilité seulement 2 ans après la gabegie du siècle. Or ailleurs en Afrique pendant ce temps, la côte d'ivoire à créer une unité de montage des smartphones et des ordinateurs avec seulement 10 milliards de FCFA.

Des ordinateurs dont les premiers spécimens ont été distribués et sont opérationnels dans certaines administrations ivoiriennes aujourd'hui. En plus, cette unité de production des ordinateurs et smartphones à créé des milliers d'emplois pour des Ivoiriens.

Hier j'ai dit dans un post que le ministre Fame Ndongo est un bon parleur et en même temps un gros incompétent. J'espère qu'en lisant ce post il comprendra pourquoi.

Au Cameroun quand vous alignez 3 ou 4 bonnes phrases en langue française à la télé, on vous prend pour un illuminé. Puis vous êtes choyés et même parfois nommés sur cette base légère alors qu'au fond vous n'êtes qu'un tonneau vide. C'est l'un des problèmes à résoudre dans ce pays si on veut changer les choses.

Baba Danpullo ne sais pas bien parler la langue française. Mais il sait travailler pour produire des milliards. Ceci veut dire que savoir bien parler la langue française ne veut pas nécessairement dire savoir travailler.

Beaucoup trop de tonneaux vides occupent des hautes fonctions dans le système Biya. C'est la raison principale de l'échec de ce système qui accorde trop d'importance aux apparences trompeuses. »