Culture of Saturday, 19 July 2025

Source: www.camerounweb.com

À cause de mes amis, j'ai perdu une bonne femme

Perdre une bonne femme Perdre une bonne femme

Stéphane est âgé de 53 ans. Son histoire commence en 2000 quand il a 28 ans et venait fraîchement de finir avec ses études d’université. Par la suite, son père l’autorisait à diriger ses entreprises comme il était son seul garçon.

Ma mère m’avait conseillé d’aller prendre une épouse au village car les filles du villages sont plus pieuses et soumises, j’ai donc accepté. Je m’étais rendu au village et j’avais rencontré une charmante jeune fille, Gisèle, de 19 ans qui était très soumise même dans sa façon de parler, elle parlait aux hommes en baissant la tête et de surplus après vérification, elle était encore vierge.

Alors j’ai appelé mes parents, etc. et nous avons rapidement fait sa dot, puis nous sommes répartis tous avec elle pour Yaoundé où nous résidons pour maintenant se marier à la mairie. Suite aux conseils de mes amis, je voulais signer la polygamie, mais mon père avait refusé car lui-même n’était pas polygame et mes parents m’ont fait asseoir pour me parler des dangers de la polygamie, alors je les ai écoutés et je me suis marié sous régime monogamique avec elle.

Après le mariage, ma femme m’a demandé de faire partir les domestiques de la maison pour qu’elle-même s’occupe seule de notre maison et de la cuisine, alors j’avais accepté. Je vous assure qu’elle prenait bien soin de notre grande maison et préparait de très bons plats et plus mieux que les domestiques, elle était un véritable cordon bleu en cuisine.

Mais après 2 ans de mariage, lorsque nous avons eu notre premier enfant, elle a commencé à me dégoûter physiquement et malgré tous les conseils sur la fidélité et la loyauté que mes parents me donnaient, j’ai fini par la tromper avec une autre fille qui avait un magnifique corps que mes amis célibataires m’avaient branchée. Mon épouse l’avait découvert et malgré ça, elle continuait toujours à m’aimer et à me traiter comme un dieu comme si de rien était. Et au fil du temps, lorsque qu’elle continuait de bien me traiter et me respecter, j’avais pris cela comme étant une faiblesse et je continuais davantage à la mépriser.

Je ramenais mes maîtresses à la maison et quand elle parlait mal à mes maîtresses, je portais la main sur elle. À cause de ma violence et mon manque de respect sans limite, elle avait fait une fausse couche et a perdu notre deuxième enfant en 2004 et par amour pour moi, elle n’avait parlé de mes atrocités que je lui faisais subir à personne car mon père avait dit devant mon épouse que le jour où je vais la maltraiter, alors il va me déshériter de sa fortune.

À cause l’influence négative de mes amis, je la prenais pour acquise et je continuais à mal me comporter envers elle et je ne lui donnais plus d’argent pour ses besoins, mais plutôt à mes maîtresses. À cause de mes amis, j’ai fini par perdre une bonne femme qui était mon épouse et je regrette amèrement et énormément. Je me suis dernièrement rendu chez elle pour lui demander pardon afin que on redevienne une famille, mais j’ai appris qu’elle s’est remariée à 44 ans depuis mars 2025 avec un Belge de 56 ans et ils sont partis en Belgique avec nos enfants.