Le mariage traditionnel du fils du Professeur Maurice Kamto et de la fille du Professeur Bahebeck suscite des réflexions sur le mode de vie des enfants de certains dirigeants camerounais notamment Paul Biya dont la fille, Brend affiche son penchant pour des personnes de même sexe.

Pour Sebastien G. Eloundou cette situation est compréhensible car « les citronniers ne produisent pas des mangues »

J'ai une tante dont le mari avait un peu de moyens à l'époque. Elle était enseignante à la maternelle. Dans la famille on se moquait souvent d'elle en disant que malgré les moyens de son mari, elle ne connaissait pas s'habiller.

Car ma tante ne portait jamais des robes somptueuses ou des bijoux écarlates. Elle avait encore moins des coiffures extravagantes sur la tête. Elle était toujours simplement habillée et avait une beauté simple. On l'appelait Marimar pour ceux qui se rappelle de cette célèbre série latino avec cette jeune villageoise.

Certains disaient même que son mari était trop beau pour elle et qu'elle ne le méritait pas. On voulait même qu'il chercha une deuxième femme plus fashion. Mais mon oncle n'était pas intéressé et disait que vous ne connaissez pas la valeur de cette femme à mes côtés.
Un jour j'étais de passage à Douala avec mon père et mon oncle qui était cadre de banque nous reçut dans son bureau et plutard nous entrâmes dans sa Carina E pour aller chez lui. C'était ma première fois d'arriver chez lui.

J'ai été frappé par la propreté de la maison. L'organisation, les couleurs des rideaux, les nappes, les tables. Tout était nickel. Et ce n’était pas le genre de propreté occasionnelle qu'on fait souvent lorsqu'on veut accueillir des étrangers. On sent que ça faisait partie de la culture habituelle de la maison.

Et mon oncle avait deux filles, à cette époque, des vraies beautés.

Dès que nous étions arrivés, elles étaient venues nous saluer et nous servir de l’eau. Et ensuite ma tante nous avait invités à table. Mes cousines nous avaient apporté de l’eau et du savon pour laver les mains. L'une tenait la bassinette et l’autre la serviette pour essuyer les mains.

L'atmosphère de la maison était paisible et reposante. Et c'est là où j'ai compris pourquoi mon oncle aimait beaucoup sa femme. Elle était une source de paix et de stabilité. Ce n'est pas étonnant qu'aujourd'hui ses quatre enfants soient tous des réussites sociales, tous mariés et professionnellement intégré, banquier, médecin, ingénieur et enseignante. Mon oncle et ma tante sont aujourd'hui à la retraite mais ils voyagent partout dans le monde tout frais payé par leurs enfants. Voilà donc une vie accomplie.

Mais d'autres personnes croient que la réussite est dans la construction des châteaux, l’achat des voitures de luxe et les milliards dans les comptes bancaires.

Non. La plus grande réussite d'un homme ou d'une femme ce n'est pas la richesse et la gloire, mais plutôt dans l'éducation de leurs enfants. Car regardez aujourd'hui Yvan Kamto, brillant avocat au barreau de Paris sur les traces de son père, tout comme Nancy Bahebeck médecin orthopédiste à Paris, suivant également les traces de son père. Ne font-ils pas la fierté de leurs illustres parents ?
Mais d’un autre côté, on a le dieu des Ekang, Biya Bi Mvondo, avec sa part d'enfant... Mais honnêtement qui aimerait avoir une enfant comme King Nasty ? Qui étant fille de président, disposant de moyens illimité est aujourd'hui une toxicomane, aux mœurs désuètes. Elle publie ses nudes sur la toile et ses partouzes.

On peut donc dire que chaque enfant n’est que le reflet de son environnement et de l'éducation qu'il a reçu de ses parents.

Et dans ce processus, le rôle que joue la mère est capital. Car les mères sont celles impulsent le développement cognitif de l’enfant dès le ventre et les premières années de vie.

Il revient donc à chaque homme d'épouser des femmes capables d'éduquer les enfants et aux femmes il leur revient de choisir des hommes qui seront des sources d'inspiration pour leurs enfants. Voilà le mécanisme qui permet d'avoir des enfants qui font la fierté de leurs parents et de la société.

Mais si vous épousez des femmes promotions Tiktok et greffe brésilienne et des hommes campagnards fainéants oisifs et débauchés, vous vous étonnez que vos enfants deviennent des déjections sociales ? Ce qui influence un enfant ce sont les valeurs d'intégrité, de justice et d'honneur défendues par leurs parents.

Je ne connais aucun parent, honnête, juste et combattant pour la vérité, mais dont les enfants sont des mécréants. Car lorsque votre enfant vous voit faire le tribalisme et la haine sur la toile, vous pensez qu'il deviendra un Mandela ou un Martin Luther King demain comment ? Vous l’avez nourrit à la haine, biberonné a la jalousie et au tribalisme. Ces valeurs négatives avec lesquelles vous les nourrissez sont celles qui détruisent leurs âmes et en font des zombies sociaux.
Aimer votre prochain et vous battre pour la justice est également ce qui constituera la fondation sur laquelle votre propre enfant bâtira son avenir.