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Culture of Wednesday, 9 May 2018

Source: camerlinked.com

J’ai vendu la friperie, les gens se moquaient de moi - Magasco

Magasco play videoMagasco

On connaît Magasco l’artiste musicien qui roule à présent sur l’or, depuis la sortie officielle de son tout premier album intitulé « Golden Boy », en décembre 2017. On a en mémoire ses collaborations avec des icônes de la chanson africaine telles que Pit Bacardi, Fally Ipupa ou encore Davido.

En revanche ce que l’on ignore, c’est que le « Bamenda Boy » dans une de ses vies antérieures a été vendeur à la sauvette. Eh oui ! Magasco était « sauvetteur », terme utilisé au Cameroun pour désigner ces jeunes gens qui écoulent à la criée des vêtements importés de seconde main, communément appelés friperie ou encore « Okrika » en pidgin.

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C’était dans sa ville de cœur, celle qui l’a vu grandir : Bamenda, chef-lieu de la région du Nord-ouest Cameroun.

Une période particulièrement difficile que le « Bamenda Boy » raconte d’ailleurs en chanson -« Okrika »- dans son album Golden Boy. « J’ai vendu la friperie à un moment où les choses n’allaient bien pour moi et ma famille. Je devais soutenir ma famille étant donné que Papa n’était plus là », confie Magasco au magazine Nyanga.

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Une activité qui a lui parfois valu raillerie et condescendance. Mais ça c’était avant ! « Quand j’étais vendeur à la sauvette à Bamenda, certaines personnes se moquaient de moi. Mais cela ne m’a jamais découragé, car je savais exactement ce que je voulais dans la vie ».