Oui !!! Que cette titraille ne vous étonne point. Nous ne sommes plus en 2008, époque à laquelle le Rap au Cameroun cherchait des repères et avait du mal à être accepté.
Les choses ont largement évoluées et aujourd’hui le Rap local est classé parmi les musiques locales les plus écoutées sur le territoire national.
Vous avez surement rêvé en regardant des documentaires tels que « Le milliards du rap US », « Les plus grosses fortunes du Rap Français »,
« Le top 5 des artistes nigérians les plus riches »
Ainsi dit, depuis le phénomène « Hein père » qui a permis au Rappeur Stanley Enow de Capitaliser plus que jamais auparavant, le rap attire désormais les regards tant des financeurs que des promoteurs.
Souvenez-vous du placement des placements des produits de marque Frenchkind qui furent vulgarisés grâce à Dareal et aujourd’hui par le biais de Jovi.
Sono live est en voix de signer deux jeunes rappeurs talentueux capables d’être productifs comme Franko qui grâce à "Coller la petite" a presque fait le tour du monde et ramené du cash.
Patou Ebongue est devenu le manager de Maalhox avec qui il a effectué une tournée en Europe dernièrement. Big dreams Entertainment vient de signer le jeune rappeur Tenor.
Empire Company qui vient après plus de 06 ans de présence au Cameroun, de signer son premier Rappeur Nami Cyrus.
Voilà quelques exemples qui prouvent qu’il y’a à manger dans la Rap 237.
L’avantage de la popularité du rap et la convergence artistique de la génération actuelle l’impose socialement. « Si populaire que même les maters rappent ».
Si les liens le plus courants sur les réseaux sociaux sont des liens de morceaux Rap, il n’en demeure moins de dire que c’est un genre musical qui a besoin d’épuration et d’éthique, car pour de nombreux jeunes, c’est devenu du faire-faire.
Les Rappeurs pour l’instant ont comme principal moyen de rentabilité les spectacles, autant locaux qu’ex-locaux.
Qui aurait imaginé que le cachet d’un rappeur Kamer pouvait aller jusqu’à 05 millions de francs ?
Oui !! Big BZY l’avait dit « One day, one day, ça va payer ».
Le Business Rap se veut prolifique et prometteur bien que la chance d’y réussir n’est pas donnée à tout le monde.
Je l’ai dit depuis un moment, le Rap Camerounais en 2018 sera plus écouté que le Rap Français, avec les derniers positionnements et les records effectués en 2015 par Maalhox et Franko, il est claire que le monde a tremblé et cela s’affirme par le renversement des tendances du Rap français qui converge vers l’Afro Trap ou mieux dire vers le style Africain.
Le monde est un marché que le Rap Camerounais peut attaquer avec plus de Franko, de Maalhox, de Jovi, de Stanley.
Mais, toujours est t’il qu’il va falloir être vigoureux sur la qualité des contenus que nous proposons.
Nous devons aussi penser à réinvestir les capitaux pour organiser et développer notre secteur car le spectacle est loin d’être le seul moyen de capitaliser.
C’est l’heure du Rap Camerounais !!!