Jeune, belle, pure et pleine de vie, l’artiste Nellyssa M. porte fièrement les valeurs (chrétiennes et culturelles) de la Région du Soleil levant.
Business Woman et artiste, il faut dire que cette camerounaise « jongle » plutôt bien, comme on dit chez nous. Son registre est plutôt divers mais d’une certaine singularité également ; Afro hit, bikutsi-gospel, le caractérise alors.
Nellyssa m. prépare en ce moment son tout premier album, entièrement dédiée à la foi chrétienne. Mais avant, elle aura sorti les single « Ntieleu » (Amour pour Christ, en langue Maka) et « Nyama nyama » qui d’ailleurs fait son actualité.
De vrai nom Tchoudeu Moukem Nellyssa Irma, N.M. tire ses origines Babété (Mbouda) de son père, et celles Bagangté (de Bamena) et Maka (d’Abonbang) de sa mère.
Alors qu’elle n’était qu’une jeune collégienne, elle se lance aux chorales, notamment celle des « Etoiles du Matin » à Bertoua (Missionnaires de la FOI) conseillée par le pasteur de l’église. Manquant d’expérience, dotée d’une voix très grave et presqu’incapable d’assimiler des compétences de chant, très vite elle se voit attribuer le surnom de « La dure » (celle qui ne comprend rien).
Loin de l’affecter, ces petites intrigues auront un effet contraire et boosteront indirectement la jeune Nellyssa. La providence aidant, alors qu’un bon jour sa meilleure amie, très bonne chanteuse et danseuse, la convainc de la suivre pour un concours de danse traditionnelle, contre toutes attentes c’est Nellyssa qui fut sélectionnée et non cette dernière.
Dès lors, rien ne sera plus comme avant pour la jeune chanteuse. Interprétations dans les kermesses et performances en public renforceront ses aptitudes, non sans arracher de plus en plus d’ovations. Mais Nellyssa se retrouve confronter à un souci ; la jeune aime bien les sorties et autres fêtes, cependant ces habitudes (mondaines) sont proscrites à l’église.
C’est ainsi que Nellyssa décide de créer son propre groupe de danse traditionnelle, « AYANGA », avec d’autres jeunes de l’église, ce qui lui vaudra le surnom de Mama Ayanga. Avec beaucoup d’ingéniosité, elle réussi à créer une alchimie entre la danse traditionnelle et le Gospel.
Très inspirée, Nellyssa se lance à l’écriture et pond son premier titre « Ntieleu » (l’Amour pour Jésus), traduit en patois par sa mère. Ntieleu est alors chanté en gospel, mais sur du beat Bikutsi. Belle composition, que la jeune artiste baptisera « Bikutsi-chrétien ».
Le succès est au rendez-vous, et à peine sa carrière amorcée, Nellyssa M. décroche le Prix de Meilleure Artiste de la Région (Est). Ce dernier lui sera remis en Mars prochain, dans le cadre de la cérémonie officielle qu’organisera la radio Aurore.
Jusqu’ici, Nellyssa M. a deux vidéogrammes en ligne (Youtube) en l’occurrence « Nyama nyama » et « Ntieleu ». Ayant constitué une forte équipe autour d’elle, pour se rassurer de l’expansion de ses œuvres sur le territoir, Nellyssa compte sur la fugacité de Cédric Washington (Douala), Tebo (Buéa), Bertrand Eba, The Best (le manager basé à Yaoundé), BSM Music, Taphis, Eric Poudeu, Marco, Urbain, Patrick Bomba (Ouest), MC (Bamenda), etc.