Culture of Monday, 13 March 2017
Source: cameroon-tribune.cm
Prestance, puissance, autorité sur scène, opiniâtreté, conjugaison inspirée des cultures R & B et africaines, elle est l'une des artistes émergentes de cette tendance afro-soul de plus en plus contagieuse.
« J’ai écouté sa musique pendant des mois pensant que c’était une noire américaine tellement sa voix a leur puissance bien connue dans le gospel. C’est par hasard que j’ai découvert qu’il s’agissait d’une Camerounaise », assure un fan de l’artiste.
Veeby Afrosoul, Vanessa Kanga dans la vraie vie, s'est installée à Montréal en 2001. Elle était venue au Québec pour y honorer ses engagements familiaux en y menant des études en sciences politiques/économie, suivies d'une maîtrise à l'École nationale d'administration publique (ENAP).
Elle coordonne aujourd'hui une concertation de municipalités en Montérégie, soit sur le dossier de la persévérance scolaire. La jeune dame a vécu autant d'années à Montréal qu'à Douala, d'où elle provient. Elle y est née, elle y a fait l'école primaire et le lycée avant de venir étudier au Québec.
La double vie de Vanessa n'est pas d'hier. Elle chantait dès l'âge de 8 ans, elle fut la soliste de la formation de son collège, son talent était plus qu'évident. Déjà, la voie de l'afro-soul était pavée. «Mon père est un grand amateur de musique soul/R & B américaine tels James Brown, Sam Cooke ou Aretha Franklin.
J'ai baigné dans cette ambiance! Adolescente, je me suis intéressée à la musique camerounaise, Manu Dibango, Henri Dikongué, ou encore Sally Nyolo. Avec l'adolescence vinrent aussi le hip-hop et le R & B américains plus contemporains. Mon idole était alors Whitney Houston, dont j'ai repris les chansons des milliers de fois!»
Malgré les études supérieures menées à Montréal, la musique est toujours restée. « C'était viscéral. Quand j'ai fini ma maîtrise en 2012, j'ai voulu trouver ce qui me plaisait, moi, la chanteuse, et tenter de faire carrière. »
Pour son premier album lancé en 2012, The Journey, Veeby avait travaillé avec Ray Ray et quelques réalisateurs africains.