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Culture of Mercredi, 20 Juin 2018

Source: panoramapapers.com

People: le ministre Mouelle Kombi se noie dans la 'mouise' Coco Emilia

Coco Emilia Coco Emilia

La présence du ministre des arts et de la culture samedi dernier à l’inauguration de la boutique d’esthétique de la sulfureuse Coco Emilia a provoqué l’ire et l’incompréhension de bon nombre de camerounais, qui ont vus en cela la légitimation et l’adoubement d’une femme que l’on accuse de flirter ouvertement avec le monde de la prostitution.

Le Ministre de Culture, Narcisse Mouelle Kombi en compagnie de Coco Emilia, la promotrice de l'Ets.
Narcisse Mouelle Kombi était-il au courant de la dimension luxurieuse qui entoure le personnage de Coco Emilia ? La plupart des gens répondraient certainement par l’affirmative. Car, plusieurs fois dans le passé, le Minac s’est montré particulièrement frileux et réticent à l’idée d’accorder le parrainage du ministère des arts et de la culture à certains évènements culturels.

L’on se souvient notamment d’un festival de dénommé “Make Up” parrainé par la sulfureuse Nathalie Koah à qui le ministre des arts et de la culture avait refusé son patronage, prétextant que le « dit festival utilisait sans son accord le parrainage du ministère des arts et de la culture, alors que pour l’obtenir il fallait déposer un dossier en bonne et due forme dans les bureaux du minac.

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Ce que n’avait pas fait le promoteur du festival » avait-on appris

à l’époque. Mais cette fois, le minac n’a pas fait preuve d’autant de méfiance. Le nouvel institut de beauté de Coco Emilia a reçu l’onction du ministère des arts et de la culture. Lors de l’inauguration, le ministre n’a pas tenu à être représenté. Il s‘est rendu lui-même sur les lieux pour témoigner les encouragements du gouvernement à la promotrice de ce nouveau centre de beauté érigé en plein cœur du quartier Bastos à Yaoundé. Selon lui, il s’agit au-delà de tout « d’encourager l’entreprenariat jeune, d’encourager tous ces jeunes qui œuvrent au quotidien pour que d’autres jeunes comme eux puissent trouver du travail ». Que de belles paroles, mais dont la substance n’est pas du gout de tous les camerounais.

Quelques clichés de la cérémonie

Ces derniers voient en cela une sorte de manifestation du capitalisme à outrance américain ; Ou, l’argent, confère légitimité, absolution et vénération, peu importe sa provenance. Une sorte de fabrication locale des Kim Kardashian, Black Chyna ou Amber Rose. Tous Ces personnages féminins élevés aujourd’hui au rang de modèle, alors que leur célébrité repose sur le marchandage de leurs charmes.

Sur les réseaux sociaux, les camerounais ont manifesté en masse leur mécontentement « Notre ministre de la culture Mouelle kombi à l’inauguration d’un salon de coiffure à Yaoundé. Et pour les mauvais langues qui vont commencer dire à demander si le ministre n’a rien à faire, je leur rappelle qu’il est bien en plein dans sa fonction, la promotion de la culture, la culture du piment bien-sûr ». « le ministre va l’ouverture de tous les instituts de beauté ? Ou celui-là est particulier ?

C’est le seul centre qui fasse la promotion de la culture camerounaise dans ce domaine, pour que tout un ministre se déplace, quelle moralité veut-on inculquer aux camerounais, j’espère que ce n’est pas celle qui prône le libertinage sexuel » pouvait-on lire çà et là. Certains artistes musiciens et écrivains y sont également allés de leur réflexion « merci une fois de plus au ministre pour tout ce que vous faites pour la jeunesse, la culture du pays, le patrimoine national et pour la promotion des œuvres de l’esprit, le livre, la lecture, les bibliothèques de l’art et la création esthétique. Vraiment bravo le père!”