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Culture of Saturday, 21 May 2016

Source: journalducameroun.com

Patricia Essong rend hommage à l’héritage culturel de l’Afrique

Patricia Essong,artiste camerounaise Patricia Essong,artiste camerounaise

L’artiste camerounaise basée à Paris vient de sortir son premier album, “Soul of Nü Bantu”, régal de 10 titres, allant des succès planétaires d’Afrique de l’Est à l’Afrique australe. Et ça décoiffe!

Quel lien y a-t-il entre le Cameroun-nigérian Prince Niko Mbarga, le Congolais Tabu Ley Rochereau, la Burundaise Kadja Nin et la Sud-africaine Brenda Fassie?
La musique! Pourrait-on dire d’emblée, en dehors du fait que ce sont tous des Africains.
Mais ils ont quelque chose de plus fort en commun: ce sont des artistes qui ont internationalisé leur style, et produit des rythmes fredonnés aux quatre coins globes et du continent, aussi bien à Lagos, qu’au Cap, en passant par Bujumbura, Douala, ou Kinshasa.

Il est à mettre au compte de Prince Niko Mbarga des tubes comme “Sweet Mother”, considéré comme l’un des titres africains les plus vendus au monde, et d’autres tout aussi populaires comme “Aki Special”.
Tabu Ley Rochereau reste encore considéré à ce jour comme le “roi” de la rumba congolaise. Kadja Nin a séduit les mélomanes avec sa voix chaude et puissante sur “Sambolera Mayi Son”, titre produit au milieu des années 90 et diffusé presque quotidiennement à sa sortie sur la télévision française TF1.
Brenda Fassie, “la madonne des bidonsvilles” – auteure de “Memeza”, album le plus vendu en 1998 en Afrique du Sud, porté par le titre “Vuli Ndlela” – est l’une des rares artistes disposant d’une statue à son honneur à Johannesburg.

Et tous ces artistes, Patricia Essong reussit à les réunir dans “Soul Of Nü Bantu”, premier album de l’artiste camerounaise basée à Paris.

Sur une douce cadence, Patricia Essong chante l’une des chansons les plus populaires produites par Tabu Ley Rochereau et Mbilia Bel, “Boya Ye”, avec un arrangement léché, donnant l’impression au mélomane que l’artiste vient déposer la musique au creux de l’oreille.

L’album de 10 titres est une invitation “à prendre le témoin de son héritage culturel, se le réapproprier, le valoriser”, précise Patricia.