Culture of Monday, 7 July 2025
Source: www.camerounweb.com
Le mari se prénomme Séverin et il est allé beaucoup trop loin, du point de vue de sa partenaire.
Depuis que je le connais, il a toujours détesté son père parce que ce dernier les a abandonnés au profit d'une autre femme. À l'époque, son papa faisait partie de la haute société camerounaise, donc il avait de l'argent et beaucoup, mais avec le défaut de l'infidélité chronique, le genre d'homme qui ne rentre pas chez lui pendant plusieurs jours et qui néglige ses enfants.
Il ne leur a jamais payé la moindre étude et brutalisait énormément leur maman qui venait d'une famille très pauvre. Ils vivaient d'ailleurs grâce à la vente de bâton de manioc et parfois, il arrivait et bastonnait encore leur mère jusqu'à ce que celle-ci lui donne encore son petit argent.
Puis un jour, elle en a eu marre, elle a porté mon mari âgé de 3 ans et son frère d'un an à l'époque et est retournée chez elle. Ils étaient des villages voisins, mais jamais son père n'est passé les voir. Il passait devant avec sa nouvelle femme et les enfants de celle-ci sans jamais les regarder.
Du coup, ils ont passé leur enfance au village alors que celui ci vivait confortablement en ville avec sa femme et leur fils.
Des deux, mon mari est celui qui a été le plus atteint et il a ruminé cette histoire depuis son enfance. J'ai essayé de lui dire de pardonner, mais malheureusement non.
Alors, son père, lorsque l'argent est fini, il s'est retrouvé dans son village sans rien et le fils de l'autre femme apres avoir vendu les voitures, la maison, a commencé à dilapider les terres.
C'est à ce moment qu'il a repris contact avec mon mari plus de 45 ans après. Désormais vieux seul et maltraité par son propre fils, c'est à genoux qu'il est venu voir mon mari pour lui exposer la situation en faisant de son frère et lui des héritiers des terres qui restaient.
Mon mari l'a jeté à la porte je l'ai supplié. Je lui ai demandé d'aller souvent lui rendre visite vu son état de santé, il ne marchait plus, il vivait seul. Il est mort dans l'indifférence totale.