Culture of Wednesday, 24 September 2025

Source: www.camerounweb.com

'Mes parents m'ont mis dans la même chambre que la domestique, ma vie a été détruite depuis ce temps'

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J’avais 10 ans lorsque j’obtins mon CEP et l’entrée au collège. Mon père m’avait inscrit dans le privé pour plus de sérieux et de discipline. J’étais brillant et j’avais décidé me concentrer complètement sur mes études.

Je me souviens encore de ce fameux soir. J’étais rentré des classes très fatigué après avoir passé une journée à jouer. Je n’avais presque pas mangé. Je n’avais pas mangé du tout. Après mon bain, j’étais allé dormir.

Il était 17h quand le sommeil me posséda. Quelques heures après, le sommeil quitta mes yeux. Je commençais à ressentir la faim. Et l’envie d’uriner en même temps. J’avais quitté mon lit. J’allais dans la cuisine lorsque j’entendis du salon ma mère gémir. Je savais déjà ce que cela représentait.

Je sais que ma mère prenait probablement un fou plaisir. C’est comme si à cet instant toute ma vie avec tantine Olivia revint dans mes pensées. L’envie de manger disparu. La curiosité domina sur l’envie d’uriner.

Je marchais sur la pointe des pieds jusqu’à la porte du salon et me cachait derrière les rideaux. Je voyais mes parents. Ma mère un genou sur le canapé et l’autre au sol, recevant le gigantesque bâton de mon père.

Florence ne crie pas trop, Papou peut se réveiller. Avait lancé mon père. Chéri tu penses que c’est facile de ne pas crier ? Tu es trop bon. Mais il ne peut pas se réveiller. Il dort comme un porc celui-là. Pardon enfonce bébé.

Effectivement j’étais de nature à dormir comme un porc. Mais peut-on vraiment faire d’une remarque une conclusion ? J’étais bel et bien là. Les yeux grandement ouverts. Regardant mes parents se livrer au sport le plus ancien.

Mon petit zizi était déjà debout. Je le touchais et le pressais. J’avais envie de faire comme eux. L’envie grandissait encore et encore. Mais je ne pouvais rien faire. J’étais retourné dans ma chambre. J’avais attendu qu’ils aillent dans la leur pour me lever et manger.
Ce que je vis ce soir-là, me troubla une fois de plus pendant au moins un mois. J’avais 10 ans. J’étais petit. Mais plus très petit.

À 11 ans, ma cousine vint vivre chez nous. C’était la fille à la grande sœur de mon père. Elle était de loin mon ainée. Elle pouvait avoir 25 ans ou même 27. J’étais au salon lorsque j’appris la nouvelle.

Papou, mets les bagages de Miranda dans ta chambre. Elle va vivre ici maintenant. Tu essayes d’arranger la chambre. Elle va dormir dans ma chambre ? Tu veux qu’elle dorme dans la mienne ? Il y a combien de chambre ici ? Le lit n’est pas à étage ? Elle va dormir sur le lit du bas.

J’avais une nouvelle tantine. Mais cette fois, c’était ma cousine. Je savais que c’est strictement interdit de faire les choses d’adultes avec les gens de la même famille. L’école m’avait déjà donné cette éducation. Elle était très souriante et semblait très calme. Elle ne causait pas beaucoup.

Je croyais que c’était sa nature. Je croyais que c’était une femme imposante qu’on ne doit pas tenter. J’avais enlevé toute idée qu’entre elle et moi, il puisse avoir quelques « jeux d’adultes ».

J’avais passé un mois dans cette même maison avec Tantine Miranda. Elle n’avait aucune activité. Elle restait à la maison toute la journée et s’occupait des tâches domestiques. J’avais entendu ma mère dire à son amie un après-midi que sa nièce Miranda avait été chassée par sa mère parce qu’elle passait ses nuits dehors avec les hommes. Notre maison était donc pour elle comme un centre de correction. Sous les regards de mon père, elle devait mieux se ranger.

Il était probablement 22h une nuit lorsque couché dans mon lit, j’avais entendu ses conversations téléphoniques. Elle souffrait. Je l’entendais dire à son destinataire qu’elle avait des désirs sexuels très élevés. Je l’entendais dire qu’elle voulait à tout prix recevoir en elle quelque chose de dure. Elle était sérieuse le disant. Elle le disait avec une voix assez sensuelle. Comme si ses paroles s’accompagnaient des gestes. Comme si elle sentait vraiment la présence de quelqu’un près d’elle.
J’étais reste calme. Comme mort. J’écoutais tout. Je rêvais déjà. Lorsqu’elle termina, elle mit des écouteurs et j’entendais des cris de gémissements venant de ses écouteurs. Dans la nuit noire, dans le calme total, je pouvais facilement écouter le son qui ressortait de ses écouteurs. Qu’est-ce qu’elle pouvait bien voir ? Je ne connaissais pas encore la pornographie. Je n’avais jusqu’ici encore jamais entendu parler. Mais j’étais curieux de savoir. Très curieux.

Je commençais désormais à regarder Tantine Miranda sous un autre angle. Nous étions en week-end. Les parents étant au travail, je devais me charger de nettoyer leur chambre puisque Tantine Miranda n’avait pas l’accès. Du moins, elle ne voulait pas le faire.

Je rangeais les affaires lorsque je vis un lot de cassette posé sur l’étagère ou ma mère pose très souvent ses produits de beauté. Je m’étais approché, dégageant la zone et je constatai qu’il s’agissait des vidéos pour adultes. C’était marqué interdit au moins de 18 ans. Et les dessins sur les pochettes, attirèrent largement mon attention.

Je prenais goût à ce que mes yeux voyaient. J’adorais ce qui passait. Ça me rappelait mes moments. Je ne voyais pas le temps passer. Je passais une cassette après l’autre. Je voyais des choses inimaginables dans mon petit esprit. Des pratiques que je refusais d’accepter et de croire. Je devenais addictif à ça.