Culture of Monday, 7 July 2025

Source: www.camerounweb.com

Les grands péchés d'Emy Dany Bassong révélés au monde entier

Pour comprendre certains comportements humains, il faut remonter très loin. Vous connaissez Floriana Campo ? Peut-être que oui, peut-être que non.
Prix Nobel de la paix, humaniste, philanthrope engagée, surtout féministe, elle dirigeait une organisation humanitaire dédiée au sauvetage des filles victimes d’esclavage sexuel. Mais au final, on découvrit qu’elle était en réalité à la tête d’un puissant réseau de trafic d’êtres humains.

Ce scénario vous semble tiré par les cheveux ? Il ne l’est pas. C’est en fait le synopsis du deuxième épisode de la série Blacklist, saison 1.
Et pourtant, combien de fois la réalité dépasse la fiction… Ceux qui semblent, au premier abord, aimer profondément le genre humain, sont souvent des humanoïdes aux tendances esclavagistes.

Prenons Emy Dany Bassong : une psychopathe au double visage. Humaniste le jour, dominatrice au fouet la nuit. Sa recherche active de Joy a ému beaucoup de personnes, perçue comme un geste profondément humain. En réalité, c’était une manière sournoise de jeter l’autre à la vindicte populaire.

On s’attendait à mieux de sa part, à une posture plus noble, à une grandeur d’âme. Mais que voit-on ? Une employée qui dénonce une violation de contrat. Un manager de restaurant payé 100 000 FCFA un salaire déjà dérisoire – et que Madame veut réduire à 80 000. C’est de l’exploitation pure, de la sorcellerie 1000e degré.

Et nous connaissons tous les conditions de travail au Cameroun… Quand Emy a ouvert son restaurant, elle se montrait acharnée, travaillant jusqu’à 3 h du matin. Si la patronne rentre à cette heure, imaginez le sort des employés. Un manager payer 80 000 ? Cela signifie que les autres salariés doivent être à 25 000. Vous voyez l’abus ?

Elle nous a conté ses souffrances passées – comme tout bon tyran qui veut, à son tour, infliger les mêmes coups de fouet à autrui. Mais elle le fait avec tant de diplomatie que le vice devient invisible.
Quelques citations philosophiques robotiques par-ci, quelques émotions bien dosées par-là, et elle manipule les plus naïfs.

Un manager à 100 000 FCFA, pendant que Madame offre un iPhone dernier cri à son fils et organise des fêtes somptueuses pour les 1 an de son fils. Pendant que ses employés peinent à payer leur loyer.

Robocop. Je ne sais pas qui lui a attribué ce surnom, mais il lui va à merveille : image lisse, comportement froid, manipulation bien huilée.
C’est une parasite qui a bâti sa notoriété sur les défauts des autres. Quand elle perçoit qu’un comportement est décrié dans le milieu, et qu’elle le porte elle-même, elle prend le contre-pied en public pour paraître irréprochable.

Dans sa quête d’icone nationale, elle n’a qu’une seule rivale, que nous connaissons tous, celle-là qu’elle veut détruire à tout prix. Et qu’on ne vienne pas dire que c’est un manque d’argent.
Si elle ne paie pas correctement ses employés, c’est parce qu’elle préfère partir aux États-Unis faire le prouving et montring.

Derrière cette façade de femme influente et positive se cache une vicieuse, luxurieuse, obsédée par les belles choses, mais comme elle n’a pas d’argent, elle grignote celui des employés, car il faut le rappeler, ce ne sont pas ses restaurants. Elle ne cherchait pas Joy par amour. C’était de la rancune, du contrôle, de la mise en scène.

Ma sœur, laisse la sorcellerie. Sur les réseaux sociaux, on se connaît. Les personnes dotées d’une véritable intelligence émotionnelle sentent la fourberie à des kilomètres. Et toi, tu es une fourbe.