Vous-êtes ici: AccueilCulture2017 02 20Article 404437

Musique of Monday, 20 February 2017

Source: culturebene.com

Leeyo est de retour, 'comment le leur dire ?'

Artiste Camerounais,Leeyo play videoArtiste Camerounais,Leeyo

On peut donner raison à ceux et celles qui disent que le talent ne fait pas de bruit, ce n’est pas parce qu’un artiste est dans toutes les bouches et les oreilles qu’il est forcément le plus bon.

A contrario, ce n’est pas parce qu’un artiste n’est pas populaire qu’il est forcément mauvais. C’est le cas de Leeyo, auteur de « A l’aide » et de « trop bien ». Ses chansons sont connues, peut-être pas d’un très large public, mais on ne colle pas toujours facilement ces titres au nom de l’artiste qu’on connait plutôt très peu.

Il a choisi son couloir, dans une heure où la majorité des artistes versent dans le courant de la mode « Afro ». Il reste fidèle à sa logique : la teneur de la voix, la profondeur de l’histoire, et la femme, le cœur de ses thèmes.

Avec le titre « comment le leur dire », Leeyo redonne une autre valeur ajoutée à ses référents. Sa voix fait vibrer encore plus, sa plume a pris un certain poids, et il donne de l’estime une fois de plus à la gente féminine.

Alors que plusieurs autres artistes n’y prêtent aucune attention, salissent même à la limite l’image de la femme, Leeyo nage à contrecourant. Et l’histoire qu’il fait vivre dans sa musique en dit long sur cette approche.

Et prouve à suffisance que l’artiste n’est pas à partisan de « ceux que les autres disent » de « ce que les autres font ». Malgré les « on-dit » au sujet de sa « précieuse », les médisances comme nous en avons seul le secret, Leeyo reste focus sur son cœur, et n’entend que sa voix.

« Comment leur dire que moi je t’aime ? » S’interroge l’artiste. Comment vous faire comprendre que Leeyo est dans son élément, vous qui voulez le voir « nager » dans ce « marche » ? Comment vous le dire ?

Que nous avons encore besoin de ce style d’artiste, ce type de musique, ce genre d’écriture, cette qualité de sonorités, pour gouter encore mieux au beau que cache la vraie musique, entachée tous les jours par les artistes de « l’heure » ?