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Culture of Wednesday, 1 November 2023

Source: www.camerounweb.com

La femme et la sœur de son patron le veulent et ne le cachent pas au travail

Une relation sur le lieu de travail Une relation sur le lieu de travail

Un comptable dans une entreprise se voit subitement partagé entre la femme et la sœur de son patron en voyage. Toutes les deux nanas ont jeté leur dévolu sur lui, comme le raconte Plume Ram, dans cette deuxième partie de l’histoire que nous avions déjà commencé par relayer.

(…) Malgré tout ce que j'ai exprimé à madame Marina, la femme de mon boss, elle ne semblait pas vouloir me comprendre. Une fois à l'intérieur de son bureau, elle répéta les mêmes propos et voulut même se déshabiller devant moi. J'ai été contraint de la laisser seule dans son bureau. À peine avais-je l'intention d'entrer dans mon propre bureau que Cécilia se dirigea vers celui de Marina, sa belle-sœur.

La journée touchait à sa fin et il était temps de rentrer chez moi. Depuis que madame Cécilia était entrée dans le bureau de madame Marina, elle n'en était pas encore ressortie. J'étais sur le point de partir lorsque les deux dames sortirent enfin du bureau. Madame Marina me dépassa sans dire un mot, mais seule Cécilia s'arrêta pour me parler.

Elle aussi était surprise par la réaction de madame Marina, mais elle avait préféré se taire, ne sachant pas comment nous nous comportions avant son arrivée. Après avoir fixé Marina, elle se tourna vers moi.

– Richy, tu t'apprêtes à partir, si je comprends bien.

– Oui, madame.

– S'il te plaît, arrête de m'appeler ainsi. Peut-on y aller ?

– Oui, mais vous pouvez me devancer, car j'ai encore une petite tâche à accomplir sur mon ordinateur.

– D'accord. Je vais en profiter pour prendre mes affaires dans mon bureau, et on se retrouve dans le hall.

– Mais pourquoi ? Voulez-vous m'attendre ? N'oubliez pas que madame Marina est déjà dehors, et je ne veux pas que vous la fassiez attendre à cause de moi.

– Ne t'inquiète pas. Ma belle-sœur est déjà rentrée. Moi, je veux connaître ta maison. Voilà pourquoi je veux t’attendre. Excuse-moi de ne rien t'avoir dit. J'ai simplement envie de mieux te connaître.

– D'accord. Mais une question. Votre belle-sœur est-elle au courant ?

– Pourquoi cette question, Richy ? Dois-je lui rendre des comptes ? Suis-je une enfant ?

– Non, mais madame Marina est ma patronne, et vous êtes sa belle-sœur, la sœur de son mari, qui est également mon supérieur. Je ne veux donc pas me créer de problèmes. Excusez-moi alors.

– Tu as raison, Richy. Et excuse-moi si je t'ai offensé. Elle est déjà au courant que je veux me rendre chez toi, donc ne t'en fais pas. D'accord ?

– D'accord. Allez prendre vos affaires, et je vous rejoins dans le hall. Mais s'il vous plaît, je n'ai pas un moyen de déplacement, hein ? Nous prendrons un taxi-moto.

– Ça ne me dérange pas. J'accepterais même si nous devions nous y rendre à pied. Je t'attends dans le hall.

– Bien reçu.

Je ne saurais expliquer pourquoi, mais je sens que Cécilia a une influence sur moi. Étrangement, j'accepte tout ce qu'elle me demande, et j'ai l'impression qu'elle occupe une place très importante dans ma vie. Surtout, elle est vraiment gentille, simple et compréhensive. Je ne pensais même pas qu'elle serait d'un tel genre, car la plupart des enfants issus de la classe bourgeoise sont souvent arrogants et ne font preuve d'aucun respect. Mais elle me démontre le contraire, et je pense sincèrement qu'elle sera une bonne amie.

Chez le boss…

Madame Marina était déjà à la maison. Cette dernière s'était enfermée dans sa chambre. Allongée sur son lit, elle réfléchissait à la façon de conquérir le cœur de Richy tout en se préoccupant de son autre problème : Cécilia.

– "Cécilia ! Cécilia ! Cécilia ! Que veut-elle vraiment ? Elle vient de descendre et se met déjà sur mon chemin. Elle a même eu l'audace de me dire qu'elle se rendrait chez mon Richy ce soir. Je pensais qu'elle plaisantait, mais je me suis trompée. Elle est probablement déjà chez lui en ce moment. Pourquoi moi ? Quoi qu'il en soit, je n'abandonnerai pas, et si c'est elle qu'il a choisie, il le paiera cher", déclara Madame Marina.

Nous étions enfin devant ma maison. Je voulais payer le chauffeur de taxi lorsque ce dernier me fit comprendre que Cécilia avait déjà réglé. Je la regardai, et elle me fit un chaleureux sourire. Nous entrâmes dans la maison, et une fois à l'intérieur, je vis mon père assis devant notre chambre et ma sœur occupée à cuisiner. Nous les saluâmes, et je présentai Cécilia à mon père ainsi qu'à ma sœur. Ma sœur alla chercher une chaise dans la chambre et elle s'assit. Elle commença à discuter avec mon père, pendant que je me rendis dans ma chambre pour me changer.

À mon retour, j'ai été surprise de voir Cécilia aider ma sœur. Elles riaient toutes les deux, comme si elles se connaissaient très bien. Mon père et moi avons commencé à discuter, et quand elles ont fini, nous sommes allés dans le salon. J'étais assez mal à l'aise, car ma maison n'était pas aussi belle que celle du patron, et mon salon était très simple. Mais Cécilia ne montrait aucun signe de dégoût. Elle s'adaptait à nous, et nous nous apprêtions à passer à table lorsque ma sœur Yassirath nous a rejoint après son retour du marché…