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Culture of Monday, 11 April 2016

Source: lebledparle.com

Il n’est pas facile d’être évènementiel au Cameroun - Kareyce Fotso

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La dernière étape de la tournée « Sur le chemin de Kareyce » s’est déroulée le vendredi 08 avril l’hôtel la Falaise.

Aux côtés d’une dizaine de musiciens, dirigé par André Manga, Kareyce Fotso a offert un spectacle inédit et live à tous ses fans venus nombreux.
Danse, humour, percussions, guitares… étaient au menu.

On vous propose cet entretien accordé par Kareyce au Quotidien de l’Economie.

C’est la première fois que vous faites une tournée au Cameroun. Après les étapes de Douala et Bafoussam, quel est le sentiment qui vous anime?

Douala était magnifique, Bafoussam était un succès fou. Parce que ce qui s’est passé dans les villes précédentes était exceptionnel.

Je voudrais aussi vous dire une chose. Cela a été possible en partie grâce à la presse qui a fait un travail merveilleux.

C’est un sentiment de joie et de reconnaissance qui m’anime et je souhaite avoir une salle pleine ce soir pour le dernier « Show. »

Kareyce on s’attendait à un spectacle dans le grand nord pendant cette tournée question de réconforter les populations victimes des exactions de Boko Haram mais hélas!

Le Grand Nord c’est une partie du Cameroun que j’aime et qui me fascine par son environnement qui est très beau.

On veut bien y aller mais toutes les conditions ne sont pas réunies pour qu’on y aille.

Il ne s’agit pas ici d’un problème de sécurité mais de moyens.

Ce que je veux dire c’est qu’on n’a pas vraiment des sollicitations venant du grand nord.

Pour aller il faut soi-même prendre l’initiative ce qui n’est pas facile.

Mais s’il y’avait des promoteurs pouvant nous aider à Co-produire un spectacle de ce côté je ne trouverais pas de problème à cela.

J’espère que bientôt je vais y aller.

Vous chantez presque en huit langues camerounaises, quelle est la plus value pour votre carrière?

Quand on devient un artiste international on ne doit plus se focaliser sur sa propre tribu.

On devient une nation une patrie quand j’arrive à l’étranger je ne représente plus seulement mon village Bandjoun mais je représente toutes les tribus camerounaises.

C’est cela qui m’a poussé à chanter en plusieurs langues parce que je trouve contradictoire de dire à l’étranger que mon pays a près de 300 langues et ne pas pouvoir être à mesure d’explorer le centième.

J’entends explorer davantage pour mieux vendre mon pays à l’étranger.

Un mot à l’endroit de CY Entertainment?

Je dis merci à Chinois Yangeu d’avoir accepté de pousser le projet «sur le chemin de Kareyce Fotso ».

Il est assez courageux parce qu’il n’est pas du tout facile d’être un événementiel au Cameroun.