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Culture of Friday, 3 June 2022

Source: www.camerounweb.com

En larmes, Edoudoua non glacé appelle Paul Biya au secours (vidéo)

Edoudoua non glacé Edoudoua non glacé

• L’humoriste Edoudoua demande la compassion du Président de la République

• Il lui présente les souffrances du peuple camerounais

• Il espère que son cri parviendra jusqu’à lui



Visiblement attristé et dépassé, l’humoriste Edoudoua non glacé, à travers une vidéo, supplie le secours du Président Paul Biya. Il lui présente la situation déplorable du pays en ce qui concerne le coût des denrées alimentaires dans les marchés.

« Papa, je te fais cette vidéo parce que je me dis qu’avec les réseaux sociaux, ça peut arriver chez toi. Je vois souvent ta fille connectée, elle peut voir et te dire qu’en bas, ça pleure. Si j’écris, je ne suis pas sûr que ça va arriver.
Papa, on souffre. Si on ne te dit pas, papa on souffre. Dans nos marchés, c’est grave. La baguette de pain que tu connais à l’époque à 100frs, maintenant c’est 150frs ou 200Frs. Il y a même des endroits où il n’y en a pas. Le maquereau qu’on disait à l’époque que c’est pour les pauvres, aujourd’hui, tout le monde s’aligne et c’est même rare sur le marché. Papa, au marché c’est compliqué. Le petit seau d’arachides qu’on vendait à 1500frs, maintenant c’est 4500frs et ça va encore augmenter. Pour nourrir la famille, on ne s’en sort pas. C’est pour ça que tu vois toutes nos jeunes filles prendre la route de Dubaï.
Les experts disent que ta force réside sur le fait que tu sois resté avec le sous-sol inexploité mais, aux dernières nouvelles, ces mêmes experts disent que les Chinois l’exploite déjà. », a-t-il déclaré.

Il continue en se questionnant sur la véracité des communiqué et informations qui portent la signature du Président. « Actuellement, on vit seulement sous hautes instructions. De fois, les notes sortent et les gens sont obligés de vérifier si c’est ta signature. On ne sait plus, mais on avance quand même ».
Il en profite pourn parler de l’état du stade Olembé de Yaoundé et pour lancer un dernier cri pour ses confrères artistes. « Toutes les salles de spectacle que tu connais de l’époque-là n’existent plus. C’est devenu soit des magasins, soit des églises réveillées. Voici ma doléance, donne nous deux salles de spectacle à Douala et à Yaoundé et des petites salles dans les autres villes. »
Il conclut en présentant la situation des populations des Douala. « Tu n’as pas encore entendu les pleurs des gens-là parce que si tu avais entendu, tu allais faire quelque chose », a-t-il espéré.