Cameroun : Sandrine Nnanga remporte un grand prix

• Sandrine Nnanga s’est également lancée dans le cinéma

• Elle a obtenu un rôle dans un film de Blaise Option

• Grâce à ce rôle, elle a remporté un important prix

L’artiste musicienne camerounaise Sandrine Nnanga a obtenu son tout premier prix dans le monde du cinéma, celui de la meilleure interprétation féminine FICIB (Festival International du Cinéma Indépendant de Bafoussam) 2022 pour sa performance dans « Pour le meilleur et non le pire » de Blaise Option.


Sur sa page Facebook, elle a adressé un message de remerciement. « Chaque matin on se réveille avec un nouveau dossier. Cette fois je me suis réveillée avec mon propre dossier. Merci beaucoup au festival international du cinéma indépendant de Bafoussam. Merci à Blaise Option et à toute l’équipe de Orimo production je ne savais pas que c’est comme ça que ça allait faire. C’est juste incroyable. », a-t-elle joyeusement déclaré.

Le FICIB (Festival international du cinéma indépendant de Bafoussam) a pour objectif de promouvoir le cinéma indépendant, d’encourager la diversité culturelle et cinématographique; de propager l’art cinématographique en stimulant le développement du cinéma de qualité; de favoriser les possibilités de coproduction Nord-Sud, de découvrir et encourager les nouveaux talents, de favoriser les rencontres entre les professionnels du cinéma du monde entier.

Née un 29 juin dans l’arrondissement de Metet au Sud du Cameroun. Sandrine est la dernière et unique fille d’une fratrie de 5.

Au collège de la Retraite, elle intègre la chorale puis l’orchestre du collège en compagnie de ses frères. « En réalité, c’était plus du suivisme. Déjà à la chorale de l’église de Mendong que nous fréquentions, et ensuite au collège. Il est bien vrai que j’ai senti un intérêt pour la musique dès l’âge de 5 ans d’après mes parents », avait-elle confié.

En classe de Terminale, elle fera alors la rencontre de l’un des membres fondateurs du groupe Macase, Paul Serge Maboma. « C’était lors d’un concert organisé par l’Institut Goethe à l’occasion de la fête de la jeunesse. Et c’est comme ça que j’entre dans la musique de façon professionnelle », explique Sandrine Nnanga.

Cette diplômée en comptabilité et gestion des entreprises ainsi qu’en en Marketing-Manager opérationnel se passionne tout d’abord pour la musique classique. Un peu plus tard, elle vire au gospel avant de se lancer finalement dans la world.