Audrey Nabila et Kossinda Angèle au milieu d’une violente guerre entre Camerounais et Ivoiriens

• Une vidéo dans laquelle une personne insulte Miss Afrique du Sud a fait le tour de la toile

• Les Ivoiriens accusent Kossinda Angèle et Audrey Nabila

• Kossinda Angèle décline sa responsabilité


Une page Facebook ivoirienne a fait une publication accusant Kossinda Angèle, Miss Cameroun Univers 2020 et Audrey Monkam, Miss Cameroun 2020 de moqueries à l’endroit de la Miss Afrique du Sud qui était présente à la compétition Miss Monde 2021.

Cependant, après de petites enquêtes, l’accusation n’est pas avérée car la voix écoutée n'est pas celle de Kossinda, mais plutôt d'une dénommée Tatiana, camerounaise vivant aux États-Unis. Audrey Monkam rit effectivement dans la vidéo mais ne participe pas à la conversation avec la Tatiana. Difficile de savoir si elle riait pour autre chose ou alors pour le commentaire fait par son amie. « Ils ont mis les organes, ils pensent qu’ils vont gagner chaque jour ? Avec sa grosse tête, son gros kongolibon », a-t-on pu écouter dans la vidéo. La page ivoirienne qui a vulgarisé la vidéo, en plus d’accuser la mauvaise personne, a mal compris l’insulte proférée. Elle a traduit « kongolibon » comme étant la partie intime d’une femme, ce qui a davantage suscité la colère des uns et des autres. Les camerounais tentent tant bien que mal de leur faire comprendre que cette expression signifie simplement tête rasée mais, la flemme semble déjà être trop vive.

Kossinda a essayé de se défendre sur cette page, mais les ivoiriens n’ont pas tenus compte de cela et ils prennent malin plaisir à lui proférer des injures. « Ce n’est en aucun cas ma voix. Je n’étais pas dans les back-stages à ce moment. J’étais en salle comme tous les autres supporters. J’ai toujours encouragé mes sœurs africaines dans les concours de beauté, alors arrêtez de divulguer des informations dont vous ne savez pas la provenance encore moins les protagonistes. Merci de mieux vous renseigner la prochaine fois », a pesté Kossinda en commentaire.