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Diasporia News of Sunday, 3 September 2017

Source: camer.be

Un Camerounais recherché pour traitements inhumains sur mineurs

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Le Ffci, une organisation de défense des droits humains exige l’interpellation de ce camerounais vivant entre la France et le Luxembourg pour traitement inhumain sur des enfants mineurs. Surtout qu’il semble de mauvaise foi.

Car il se fait appeler Orzo De Kuala Lumpur Le 59 et est protégé par des proches parents. Il s’agit notamment de sa maman Florence Nchangnwie qui vit à Mile Iv Bamenda et refuse de coopérer avec la police judicaire de Bafoussam qui cherche à comprendre les dessous de cette affaire.

Le cadre de vie de Ramin Tantoh Funwie n’affiche aucune trace d’indigence. Surtout que vivant en Europe, il assiste en compagnie de sa nouvelle dulcinée Mira Range, une ancienne collégienne de Bamenda vivant à Mittembourg au Luxembourg, à divers concerts de musique et se livre à des activités mondaines dans des proportions qui dépassent la normale. Et pourtant ses trois enfants connaissent une grosse détresse à Bafoussam en ce jour de rentrée scolaire 2017. Dinga Nkwenti, un de ses oncles régulier dans la ville de Douala a voulu nous sermonner juste parce que nous avons voulu dénoncer les agissements illégaux de sieur Tantoh. Sieur Tantoh et ses comparses n’ont pris aucune disposition pour faire aller les enfants à l’école.

« Nous avons appris le comportement malsaine d’un certain sieur Tantoh Funwie qui selon nos enquêtes vit entre wischerville en Alsace en France et Mittembourg au Luxembourg avec sa compagne Mira Range. Tous sont de nationalité camerounaise et se sont mariés en date du 25 novembre 2015 au Luxembourg, alors que le sieur Tantoh avait déjà contracté sous le régime monogamique une union conjugale avec Yoland D. en 2012 et devant l’officier du centre secondaire d’état civil de Deido et d’Akwa-Nord à Douala. Cette situation donne matière au procureur de la République afin qu’il poursuive sieur TANTOH pour bigamie.

Plus grave, sieur Tantoh a abandonné son épouse légitime et trois enfants mineurs qui vivent dans une indigence totale à Bafoussam. » C’est en ces termes que le Ffci(Frontline Fighting for citizen’s interests), une organisation de défense des droits humains basés à Yaoundé dénonce le comportement de Ramin Tantoh Funiew, ce camerounais qui, a abandonné depuis 2012 femme et enfants à Bafoussam pour « aller se chercher en occident », question d’avoir de quoi subvenir aux besoins de sa famille.

Reste que durant cette aventure, il est tombé amoureux d’une certaine Mira Range, une autre camerounaise, économiquement exilée. Joignant leurs combats pour la survie au pays du blanc, ils ont décidé de convoler en juste noce le 25 novembre 2015. Alors que sieur Tantoh, marié à Yolande D en juillet 2012 au centre d’état civil secondaire de Deido-Akwa à Douala, n’a même pas sollicité une demande de divorce « pour incompatibilité d’humeur » avec la mère de ses trois enfants, tous encore mineurs.

Pour Franklin Mowha, président Ffci, il faut que ce dernier soit interpellé pour « maltraitance d’enfants mineurs ». Pour l’instant, Yolande D. a les oreilles tendues au niveau de la division régionale de la police judiciaire de l’Ouest à Bafoussam pour savoir sur quel pied dansé. En attendant la rentrée scolaire approche…et ses inquiétudes gonflent.

La fourberie familiale

Nkwenti Dinga, un oncle à Tantoh Ramin réagit en faisant savoir que son neveu n’est pas « un parent délinquant ». Selon lui, Tantoh est allé en Europe avec le consentement de Yolande D. Et que c’est avec le consentement de celle-ci qu’il s’est mis avec Mira Range. Et il assure que pour cette rentrée scolaire, Tantoh Ramin devra réagir pour la scolarité de ses enfants comme d’habitude. Mais il ne l’a pas fait. Et ne se signale pas. Serait-il devenu muet ou fugitif ? Sa maman Florence Nchangnwie qui vit à Mile IV –Bamenda refuse de coopérer avec les enquêteurs de la police judicaire de Bafoussam.

Quid de leur pension alimentaire et de ses manquements à ses obligations d’époux conformément aux dispositions du code civil et de l’ordonnance de 1981 sur l’état-civil au Cameroun. Faut-il rappeler que suivant un constat établi par un huissier de la ville de Bafoussam en date du 22 février 2017, Yolande D. fait savoir « qu’avant la signature du contrat de mariage, elle a vécu plusieurs années dans la ville de Douala avec son fiancé et de cette union sont issus trois enfants….Que juste huit mois après leur union, sieur Tantoh Ramin Funwie l’a ramené avec tous ses effets à Bafoussam chez sa grand-mère à elle alors qu’elle avait une grossesse presque à terme et ce dernier s’est envolé pour l’Europe.» Affaire à suivre…