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Diasporia News of Wednesday, 28 June 2023

Source: www.camerounweb.com

Ils veulent envoyer leur fille homosexuelle se faire violer au Cameroun

Le verdict sera connu en juillet. Le verdict sera connu en juillet.

Une famille camerounaise qui réside en Belgique depuis 15 ans se retrouve devant les juridictions à cause des actes de violence qu'elle aurait commis sur ses enfants. Tout est parti d'une bagarre entre une adolescente et son cousin à l'école. Selon le site Dhnet.be qui a révélé l'information, les élèves ont prié le professeur pour que l'incident ne soit pas inscrit dans leur cahier. C'est ainsi que l'enseignant va découvrir que les enfants subissaient des traitements violents et humiliants de la part de leurs parents.

La police puis le tribunal sont saisis. Le couple d'après les informations, infligerait des châtiments corporels à leurs enfants dans l'unique but de parfaire leur éducation. L'adolescente a vu son cas s'empirer quand ses parents ont découvert son homosexualité. Les parents pour qui cette pratique est contraire à leur éducation auraient dans un premier temps pensé renvoyer leur fille au Cameroun pour se faire violer.

« Le père reconnaît, à demi-mot, qu’il a déjà puni physiquement ses enfants, mais c’était pour leur apprendre les bonnes manières. Quant à son épouse, elle reconnaît avoir eu des paroles assez dures envers sa fille. “C’était assez irréfléchi. On s’est documenté sur les dangers auxquels sont confrontés les homosexuels en Belgique. Nous avons fait le choix de suivre une thérapie, afin de mieux comprendre et de regarder l’homosexualité de manière différente”, dit-elle.

Un bon choix, d’autant qu’ils avaient promis de renvoyer leur fille au pays pour qu’elle soit violée, voire immolée, comme ils l’ont déclaré lors de l’enquête », rapporte le site belge.

Le procureur et l’avocat de la partie civile refuse de se laisser influencer par les arguments avancés par le couple. « Le substitut du procureur du roi sursaute sur son siège. “Il ne faut pas tomber dans le piège de la famille religieuse qui ne comprend pas l’homosexualité. Celle-ci est découverte en août 2022, alors que les premières scènes de coups remontent à trois ans plus tôt. Ils ont agi avec cruauté durant quatre ans environ”, s’emporte le substitut qui requiert une peine de prison. », apprend-on.

L’avocat du couple de son côté plaide pour des mesures de faveur pour ses clients. Le verdict sera connu en juillet.