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Actualités Criminelles of Thursday, 11 January 2018

Source: chateaunews.com

Mayo-Banyo : un camerounais tué par des nigérians

Dans le département de Mayo-banyo dans l'Adamaoua Dans le département de Mayo-banyo dans l'Adamaoua

Riffo Patrice cultivateur du village frontalier de Sabal Siguere entre le Nigéria et le Cameroun a été abattu d’une balle par des officiers nigérians. Un prévenu interpellé a été présenté au tribunal militaire de Ngaoundéré.

Le crime crapuleux alimente les tensions dans la ville de Banyo, département du Mayo-Banyo dans l’Adamaoua qui est frontalière du Nord-Ouest et le Nigéria.

« C’est la première fois que j’entre au Cameroun je ne savais même pas que j’avais traversé la frontière, parce que je ne maîtrise pas la ligne de démarcation. J’ai été arrêté parce que je n’avais pas de papier sur moi et je n’ai rien à voir avec ce dont on m’accuse »

a déclaré sous serment Titus Magaji de nationalité nigériane, dans un anglais empreint de pidgin comparaissant devant le tribunal militaire de Ngaoundéré pour immigration irrégulière et assassinat.



Il fait partie des 7 gardes faunes et flores Nigérians ayant échangé des tirs avec les braconniers du même pays sur le sol camerounais qui ont conduit au meurtre d’un camerounais.

Le 15 novembre dernier 7 éléments des eaux et forêts du Nigeria, tous portant des fusils d’arme et des munitions se son introduit sur le territoire camerounais au niveau de Sabal Sirguere dans le Mayo Banyo faisant à la poursuite des braconniers venus de Nigeria. Il s’en est suivi une vive altercation à la suite de laquelle Riffo Patrice, citoyen camerounais a trouvé la mort d’un tir provenant des gardes nigérians. Après leur forfait, les assaillants ont pris la clé des champs abandonnant leur sac militaire. Le lendemain le prévenu est revenu sur les lieux pour récupérer son sac. Il a été cueilli par des éléments de la gendarmerie de Banyo.


Le prévenu a plaidé coupable pour des faits d’immigration irrégulière, toutefois réfute son appartenance aux forces nigérianes. Une déclaration qui est très loin de la vérité si l’on en croit le ministère public qui a promis de prouver la culpabilité de l’avisé. La justice se convainc de détenir un officier étranger qui a commis un meurtre sur le territoire national. L’on a en mémoire le massacre massif des éléphants du parc national de Bouba Ndjida par des braconniers venue du Soudan. Aujourd’hui ce sont des braconniers nigérians qui sévissent sur cette partie du territoire, et ils sont inquiétants. Qu’est-il donc advenu des braconniers en question ?