Cameroun : le BIR inflige de lourdes pertes à Boko Haram (bilan)

Les éléments de la 7ème unité du Bataillon d’intervention rapide (bir) déployés dans la localité de Moskota dans l’arrondissement de MayoMoskota, ont mis hors état de nuire huit membres de la secte Boko Haram dans la nuit du 20 au 21 septembre dernier. Ils leur ont tendu une embuscade dans la localité Golkidayé, localité située à deux kilomètres de MoskotaCentre. Ils les ont surpris alors que ces derniers repliaient dans leur base au Nigéria voisin après avoir attaqué et pillé la localité de Goldala-Koza dans l’arrondissement de Koza. Alertée par les habitants de ladite localité, les éléments du BIR et des forces spéciales leur ont tendu des pièges à des points stratégiques de leur corridor. «Ils cherchaient à rallier leur base après qu’ils aient attaqué la localité de GoldalaKoza dans l’arrondissement de Koza entre 21h et 22h du soir.

La population les a poursuivis sur une distance, mais elle s’est résignée après avoir compris qu’elle ne pouvait les traquer. Elle nous a alerté et nous à notre tour avons répercuté l’information aux éléments des forces armées tout en leur indiquant la trajectoire que ces derniers ont empruntée. Grâce à toutes les informations que nous leur avons fournies, les militaires se sont organisés et leur ont tendu des pièges sur leur passage.

Ils se sont donc butés à eux au niveau de Golkidayé. Trois assaillants ont été abattus et d’autres ont tenté de prendre la fuite abandonnant derrière eux tout leur butin. Ceux qui ont tenté le passage en force, ont été cueillis par les éléments des forces spéciales placés en amont. Cinq d’entre eux ont été mortellement criblés de balles. Donc huit Boko haram sont morts sur place. Nous ignorons combien ont succombé à leur blessure plus loin», déclare Platta Baganama, habitant de Moskota. D’important stock de denrées alimentaires et des effets vestimentaires ont été récupérés par l’armée. «Ils ne s’attendaient pas à cette intervention. Ils ont été donc surpris. Si ce n’était la nuit, aucun n’allait échapper. Les militaires les auraient tous massacrés.

A voir les traces de sang au sol et sur les herbes, plusieurs autres auraient trouvé la mort un peu plus loin. Les trois premiers sont tombés sur place, les cinq autres un peu plus loin. Comme nous sommes dans une zone rouge, nous ne pouvons pas nous aventurer en profondeur. Parler de 08 morts, c’est se limiter au nombre des corps que nous avons pu voir. Bravo à nos vaillants soldats. Nous souhaitons que des telles opérations soient multipliées pour désillusionner ces assassins et limiter leur zèle», déclare Boukar, habitant de Moskota. Les matériels récupérés ont remis aux légitimes propriétaires au petit matin du 21 septembre.