Assassinat au Cameroun : triste sort d’un homme bien connu tué dans des circonstances mystérieuses

Des voleurs à mains armées ôtent la vie à un individu



C'est dans la soirée du 04 août dernier que s'est produit le drame, au quartier Tikoro 2 dans la ville de Yagoua, région de l'Extrême-Nord. Un groupe d'assaillants est venu encercler la maison d'un habitant du quartier. Celui-ci, sentant sa sécurité menacée, va se servir de son téléphone portable pour alerter ses voisins parmi lesquels Frédéric Bon-Iran, originaire de Bougoudoum dans l'arrondissement de Gobo. Arrivé sur le lieu en premier, cet instituteur de l'éducation de base va constituer un obstacle pour les malfrats qui ne vont pas hésiter à ouvrir le feu sur lui. Selon les sources très proches de la victime, la balle a été plantée en pleine poitrine, ce qui a provoqué la mort de cet ancien de la paroisse Tikoro 1 de l'Eglise fraternelle luthérienne du Cameroun qui venait apporter une aide à son voisin dans les besoins. «Je venais de rentrer du travail. À peine je gare, j'entends un coup de feu. Nous sommes sortis pour secourir un voisin plus proche de lui. Il est arrivé en premier sur le lieu du braquage et malheureusement, il a été atteint par une balle sur sa poitrine.




Transporté à l'hôpital régional, annexe de Yagoua, il y a rendu l'âme peu de temps après. Il s'était trop vidé de son sang», témoigne André Fimaissou, voisin du défunt. Après avoir commis ce for fait, les assaillants ont disparu dans la nature, emportant avec eux deux motos, des appareils électroménagers et autres objets de valeur. Si pour le moment aucune information sur une enquête ouverte pour traquer les malfaiteurs n’a été rendue publique, il convient néanmoins de souligner que le Commandant de compagnie de la gendarmerie de Yagoua était sur le lieu au moment où Frédéric Bon-Iran poussait son dernier souffle. Ce qui pourrait faire croire à une enquête ouverte pour retrouver ces hors la loi qui, selon notre source, étaient vêtus de tenues militaires.