Le Gabon passe à la vitesse supérieure dans la régulation de son secteur aurifère. Le gouvernement a annoncé une série de mesures strictes destinées à lutter contre l’exploitation illégale et à mieux contrôler la filière de l’or, souvent minée par la fraude et le commerce informel.

Désormais, les opérateurs agréés devront déposer une caution bancaire, condition indispensable pour exercer légalement leurs activités.

Parallèlement, toute exploitation artisanale non encadrée est désormais interdite, afin de protéger les ressources minières et d’assurer une traçabilité complète de la production.

Le ministère des Mines a également lancé un système de surveillance satellitaire pour détecter les activités clandestines, appuyé par des missions de contrôle sur le terrain chargées de sanctionner les exploitants en infraction.

« Il s’agit de mettre fin à l’anarchie qui règne dans certaines zones minières et de garantir que l’or gabonais bénéficie pleinement à l’économie nationale », précise une source officielle.

Les nouvelles directives gouvernementales prévoient aussi un audit complet du secteur, le raffinage local obligatoire de l’or, la création d’une grille nationale des prix, ainsi que le retrait des permis des opérateurs ne respectant pas la réglementation.