Annoncés à grandes pompes comme moyen efficace pour réguler l’occupation des sièges au stade omnisport Ahmadou Ahidjo, l’appareil était hors service à l’ouverture de cette 10e Can féminine.
Ce n’était donc qu’un coup de bluff du Cocan ! La campagne de communication qui a pourtant précédé l’installation des tourniquets au stade omnisports de Yaoundé laissait croire que les choses se feraient désormais selon les normes internationales. En effet, l’on avait annoncé que l’entrée au stade se ferait pour les spectateurs en possession d’un billet par le passage dans le tourniquet.
Chose curieuse, aucun billet n’est passé au scanner, du moins pour le match d’ouverture qui a opposé le Cameroun à l’Egypte (2-0) samedi dernier. Les bidasses de la Garde présidentielle postés par dizaines aux entrées de la cuvette de Mfandena n’avaient pour consigne que de procéder à une fouille minutieuse de toute personne qui souhaitait regagner l’intérieur. Il suffisait de présenter le billet et de foncer se trouver un siège non encore occupée dans la marée humaine déjà présente dans les travées du stade.
Confusion et cafouillage
Or, la Commission chargé de la billetterie dans une démarche plus ou moins transparente avait indiqué que les billets portaient des puces identifiables uniquement par des machines aux portes du stade. Chaque billet portait la mention relative à l’identité de la tribune suivant une couleur donnée, l’identification de la porte en lettre alphabétique, la section en chiffre, le rang et le numéro de siège. Au bout du compte, il n’en a rien été.
L’accès au stade et l’attribution des sièges s’est effectuée dans la totale confusion. Il n’y a plus eu de distinction entre les spectateurs qui se sont procurés les billets de 2000 Fcfa et ceux qui ont achetés ceux de 1000 Fcfa. Une fois à l’intérieur, plus question de numéro de siège ou de tribune en fonction du coût du billet. Les mauvaises habitudes qu’on observait jadis lors des matchs de Ligue 1 ou des matchs internationaux des Lions indomptables, ont refait surface. Interrogé, les membres de la commission imputent ce cafouillage à des « derniers réglages techniques qui vont progressivement être corrigées ».