Infos Sports of Monday, 21 November 2016

Source: journalducameroun.com

Le coach des Lionnes prédit un match difficile contre l'Afrique du Sud

Enow Ngachu, le sélectionneur du Cameroun, en conférence de presse le 21 novembre 2016 à Yaoundé Enow Ngachu, le sélectionneur du Cameroun, en conférence de presse le 21 novembre 2016 à Yaoundé

A l’entrainement ce matin (lundi), on a vu Enganamouit travailler à l’écart, et Aboudi se faire bander la cuisse. Quel est l’état de l’infirmerie ?

Je pense que pour le moment, il n’y a pas à s’inquiéter. Gaëlle faisait des étirements, Aboudi c’est beaucoup plus la prévention. Comme les autres, elle n’a pas pu compléter sa prévention avant la séance d’entrainement. Lorsque cela a été fait, elle s’est entraînée sans problème. Pour le moment, il n’y a pas de cas pouvant empêcher une joueuse de jouer demain.

Lors du match contre l’Egypte, vous avez dominé sans toutefois marquer beaucoup de buts. Le match contre l’Afrique du sud s’annonce plus délicat dans la mesure où après son match contre le Zimbabwe, elle a à tout prix besoin des trois points. Comment appréhendez-vous cette rencontre?

Le match contre l’Egypte était très difficile. Nous avons eu plusieurs occasions de buts que nous n’avons pas pu concrétiser. Le match contre l’Afrique du Sud s’annonce encore plus compliqué dans la mesure où l’Afrique du Sud est différente de l’Egypte. L’Afrique du Sud a une expérience que l’Egypte n’a pas. J’ai parlé à mes joueuses. Je leur ai demandées de ne pas manquer de tirer dans les buts chaque fois qu’elles en auront l’occasion. Nous préparons sereinement cette rencontre contre l’Afrique du Sud et nous envisageons de la remporter.

Plusieurs observateurs ont indiqué que pendant le match contre l’Egypte vos joueuses ont un peu opté pour des solutions individuelles. Est-ce que vous avez pu régler cette question avec elles?

Naturellement, tous les attaquants sont souvent égoïstes lorsqu’ils jouent. Je le dis parce que quand je jouais au football j’étais attaquant, ça m’arrivait parfois d’être égoïste. Mais je pense que le football étant un sport collectif, il faut d’abord penser à un partenaire. Nous avons tiré les leçons et on a essayé de discuter avec les filles pour leur faire savoir qu’elles jouent d’abord pour le Cameroun et que lorsqu’une joueuse marque, c’est le Cameroun qui gagne. Donc il faut qu’on soit plus collectif. Mais on ne doit pas aussi refuser le génie de tout un chacun. En éliminant une joueuse, on peut toujours marquer des buts, mais il faudra que ce soit dans un sens positif.

Quelle est la stratégie que vous allez mettre en place pour que le Cameroun puisse battre l’Afrique du Sud avec un lourd score?

Je ne vais pas parler de la stratégie à mettre en place. Je vais juste inviter les Camerounais à venir massivement au stade parce que nous ne pouvons pas jouer sans leur soutien. Il faudra venir nous soutenir parce qu’on aura besoin de ça demain (mardi). Mais il faut déjà savoir que tout va se jouer sur le plan mental et nous avons déjà commencé à travailler cela avec les filles.

Récemment, vous avez affronté l’Afrique du Sud à deux reprises en amical avant ce tournoi. A votre avis, quel est l’impact de ces deux rencontres amicales sur le match de demain ?

Nous avons joué deux matches amicaux contre l’Afrique du sud, mais il s’agissait de la préparation de l’équipe nationale militaire pour la Coupe du monde en France. Et parmi les joueuses présentes à ce moment-là, il n’y a qu’une seule qui participe à la CAN. Donc il s’agit de deux contextes bien différents.