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Infos Sports of Friday, 5 August 2016

Source: newsducamer.com

JO 2016: Bouillonnement dans la tanière camerounaise

Le boxeur camerounais Dieudonné Wilfried Seyi Le boxeur camerounais Dieudonné Wilfried Seyi

A 24h de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques 2016, l’ambiance n’est pas très sereine dans la tanière de la Cameroon olympic team. Si Hassan Ndam Njikam a pu obtenir une accréditation pour son entraîneur personnel, Youssef Bari, il aura fallu que la meilleure chance de médaille camerounaise menace de quitter Rio : «Si mon entraîneur s’en va, je serai obligé de le suivre. C’est avec lui que je travaille, on sait comment on s’organise, mais ici, il doit suivre mes combats dans les gradins ; je ne peux pas l’accepter», menaçait mercredi, le boxeur des 81kg, au micro de Radio France international (Rfi).

«Je n'ai plus le moral après l'épisode du Venezuela qui était déjà très dur mais on a pris sur nous. Voilà encore un épisode donc on ne s'attendait vraiment pas. Et le Cameroun attend une médaille de moi dans ces conditions. Je ne suis pas magicien. Mais la seule personne qui me connais c'est celui qui m'a suivi durant toute la préparation», avait-il posté mardi dernier sur son mur Facebook.

Le spectre de la fugue

Sous pression, les responsables de la Cameroon olympic team se sont vus obligés de céder à l’exigence de l’homme que le Cameroun a récupéré de justesse. Cette tempête médiatisée n’est pas la seule qui secoue le village des Lions indomptables aux Jeux de Rio. Des bruits de bottes émanant du groupe des volleyeuses sont parvenus à Yaoundé. Les filles qui minimisent les primes à elles remises, continuent de réclamer les primes des stages préparatoires effectués avant Rio. «Elles ont reçu 4.098.450 Fcfa après la coupe des fameux 11% des impôts, soit: 3.560 000Fcfa (prime de participation), 445 000 Fcfa (prime de présence) et 93 450Fcfa (prime de préparation). Ce n'est pas ce qu'elles avaient demandé et négocié, disent-elles, et attendent d'ailleurs le régisseur de pied ferme sur place à Rio», révèle Elie Thierry Ndoh, un confrère.

Même si les filles de Jean René Akono continuent de travailler, notamment avec le dernier match amical qu’elles ont livré hier soir contre Porto Rico, elles ont tenu à respecter le «un tiens vaut mieux que deux tu auras». En attendant de voir clair. La question des équipements d’entraînement étant à peine résolue, avec (enfin) l’arrivée des kits, selon nos confrères de Royal Fm, une radio privée de Yaoundé. Longtemps après le départ de la délégation. Dans ces conditions, difficile de parier que le sport habituel des Camerounais, la fugue, ne soit le dernier acte de ces faits divers.