Le footballeur camerounais Marc-Vivien Foé avait commencé à construire un complexe sportif lorsqu’il est mort en 2003.
Aujourd’hui, les bâtiments, situés dans la périphérie de Yaoundé la capitale camerounaise, sont en ruine.
" Il sera difficile de sauver ce qui reste de ce complexe sportif ", a déploré son compatriote, Idriss Carlos Kameni.
Le gardien de but de l’équipe nationale et du club FC Malaga s’exprimait lors de sa première tournée caritative en commémoration de son ancien coéquipier Marc-Vivien Foé et de Patrick Ekeng, autre international camerounais décédé en Mai dernier.
Carlos Kameni a expliqué que seule la famille de Marc-Vivien Foé pouvait contribuer au réaménagement du complexe sportif car un désaccord familial serait à la base de l’arrêt du projet.
Les autorités camerounaises avaient pourtant promis de travailler pour son aboutissement, rappelle le gardien de but camerounais.
Leçon tirée de la mort de Foé
Vivien Foé est mort après s’être effondré en plein match de demi-finale de la coupe de confédération contre la Colombie en France, le 26 Juin 2003.
13 ans après le monde du football n’a rien appris de sa mort, les clubs en particulier, regrette Carlos Kameni.
" Après la mort d’Ekeng, les médecins de Malaga m’ont confié que s’ils avaient un défibrillateur à portée de main, Ekeng n’allait pas mourir, et c’était aussi le cas pour Foé ".
La Fondation de Kameni travaille aussi pour le développement de services médicaux adéquats pour les footballeurs au Cameroun.