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Infos Sports of Thursday, 17 December 2015

Source: cameroon-info.net

Tombi à Roko au tribunal pour 'usurpation de titre'

Tombi à Roko Tombi à Roko

Tombi a Roko Sidiki Photo: (c) Archives Le feuilleton électoral à la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) est loin d’avoir livré toutes ses séquences. Un fait vient de relancer les hostilités alors qu’une accalmie apparente était observée depuis la prise de position du ministre des Sports et de l’éducation physique en faveur du président élu de l’instance. L’affaire est désormais portée au pénal.

Les contestataires de l’exécutif en place de la Fecafoot, Joseph Antoine Bell, Abdouraman Hamadou et Emmanuel Loga ont porté plainte contre Tombi à Roko Sidiki pour « usurpation de titre ». Le Jour du 17 décembre 2015 qui donne l’information renseigne que « La plainte avec constitution de partie civile a été déposée hier auprès de la présidente du Tribunal de première instance (Tpi) de Yaoundé centre administratif par Me Wamba Makollo Georges Gérard, avocat au barreau du Cameroun, défendant les intérêts d’Etoile Filante de Garoua, Bandjoun Fc et sieur Loga ».

Un extrait de plainte est publié dans le journal : « Nous avons l’honneur de porter plainte avec constitution de partie civile entre vos mains en vous priant de donner à cette plainte une suite légale qu’elle comporte. Que d’ores et déjà, les parties suscitées se constituent et entendent fixer le quantum de leurs dommages intérêts le moment venu ».

S’exprimant dans les colonnes du quotidien privé, l’avocat des plaignants dit que « cette plainte vise la personne de M. Tombi à Roko, parce qu’il continue à se prévaloir de la qualité de président de la Fécafoot, bien que la sentence arbitrale du 12 novembre soit directement exécutoire et qu’il n’ait pas fait appel. Nous avons entre les mains un certificat de non appel. Quels sont les éléments de droits dont il dispose pour se pavaner de par le monde en se prévalant de la qualité de président de la Fécafoot ? Nous nous sommes sentis faibles, parce que nous n’avons pas la force. Nous n’avons pas le droit de la force, mais la force du droit. Le tribunal va apprécier et justice sera rendue ». 

Le Jour explique que « cette procédure n’est pas une citation directe où dès le lendemain, l’accusé est invité devant la barre. Pour l’instant, et selon une indiscrétion, c’est une affaire de cabinet pour au moins un mois, au cours duquel des éléments de preuve vont être versés dans le dossier par les demandeurs. Puis l’accusé sera convoqué pour une audition. Le juge va ensuite rendre une ordonnance qui va le renvoyer devant la barre et à ce moment que l’affaire pourra être devant la barre pour une audience publique ». 

Il reste maintenant à savoir si cette autre manœuvre va réussir à déstabiliser Tombi à Roko, bien déterminé à conduire jusqu’au bout son mandat.