African Cup of Nations of Wednesday, 2 February 2022

Source: www.camerounweb.com

Samuel Eto’o redonne du sourire aux sinistrés d’Olembe

Communion Communion

Ils ont assisté à la séance d’entrainement des Lions indomptables

Plusieurs sont sortis de l’Hôpital

Un moment de communion

Samuel Eto’o veut redonner du sourire aux sinistrés d’Olembe. Après avoir rendu visite à ceux qui sont encore internés à l’hôpital, l’international Samuel Eto’o a conduit les rescapés de la tragédie à la dernière séance d'entraînement des Lions Indomptables Officiel ce mercredi au stade d'Olembe, avant la demi-finale contre l'Egypte. Cette initiative du Président de la Fecafoot , Samuel Eto'o, a permis à Vincent Aboubakar et ses coéquipiers de communier avec ces compatriotes qui ont failli passer de vie à trépas par amour pour l’équipe nationale.

Complexe d’Olembé à Yaoundé (Cameroun). Lundi 24 janvier 2022. Les événements se déroulent entre 19 heures et 20 heures. Des milliers de supporters se dirigent vers le nouveau stade, construit spécialement pour la CAN 2021. Ces hommes, femmes et enfants, habillés pour la plupart aux couleurs de l’équipe nationale du Cameroun n’ont qu’une envie : vivre en direct le huitième de finale qui oppose les Lions Indomptables aux Comores. Problème ? Une seule porte d’entrée, côté sud, est ouverte, et gardée par des policiers qui ne laissent passer qu’une personne après l’autre. Les rangs se forment dans un tintamarre occasionné par les amateurs de vuvuzela.

Soudain, des cris de joie se font entendre à l’intérieur du stade de 60.000 places. C’est Vincent Aboubakar et ses coéquipiers qui font leur entrée sur la pelouse pour la traditionnelle séance d’échauffement. Dans les tribunes, le public est en extase. Mais à l’extérieur, les esprits commencent à s’échauffer. Personne ne veut manquer une miette du match qui débute dans quelques minutes. Certains supporters ont quitté les rangs et décidé d’escalader les barrières métalliques qui entourent les parkings. D’autres ont choisi de forcer l’entrée… avec succès. « Me voici au stade sans ticket ni test Covid », se réjouit l’un, en se filmant avec son téléphone. Derrière lui, d’autres supporters tentent de suivre le mouvement.

Les agents de police qui gardent l’entrée sont débordés. La foule impatiente et en furie réussit à dégager l’entrée. On se bouscule pour en profiter. Dans cette violence, plusieurs personnes tombent et se font marcher dessus par d’autres qui continuent de pousser pour avoir accès à l’enceinte. Bilan : 8 morts et une trentaine de blessés. C’est ce qu’il semble s’être passé lundi, selon de nombreux témoignages. « Tout s’est passé très vite, se souvient Evina, un témoin. Il y avait un monde fou à l’entrée. Tout le monde bousculait tout le monde. Je pense que personne ne s’est rendu compte que beaucoup sont tombés pendant la bousculade. Plusieurs femmes sont restées au sol. Même des petits enfants. C’était terrible à voir ».