Alain Denis Ikoul dénonce un manque de transparence et s'interroge sur le timing de cette signature à trois mois des élections fédérales.

Le partenariat signé hier entre la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT) et MSI pour la diffusion des championnats locaux fait déjà polémique. Loin de l'unanimité espérée, cet accord divise et interroge, particulièrement sur ses conditions et son opportunité. Alain Denis Ikoul, observateur averti du football camerounais, exprime ses préoccupations face à ce qu'il considère comme un "crime contre la transparence" et une "arnaque au patriotisme". Entre opacité financière, timing électoral suspect et questions techniques non résolues, ce partenariat révèle-t-il les vraies intentions de Samuel Eto'o à quelques mois des élections fédérales ?




Ce qui me choque et me désole dans le partenariat FECAFOOT - MSI signé hier, pour la diffusion des championnats locaux:


Alain Denis Ikoul
1- C’est embêtant de ne dévoiler aucun détail du contrat. On ne sait rien sur la durée, ni sur les éléments financiers: dans cette affaire on ne sait pas qui paye. Est-ce que c’est la fédération qui paye ou alors c’est MSI qui paye ? S’il y a un paiement quel en est le montant ? On n’en sait rien: c’est un crime contre la transparence, alors qu’on sort d’une AG pendant laquelle l’icône nous a fait les éloges de sa bonne et transparente gouvernance.
2- Signer ce partenariat aujourd’hui, à 3 mois des élections à la fédération est la preuve que monsieur Eto’o, même s’il est réélu au soir du 29 novembre 2025, n’ambitionne pas mettre sur pied une Ligue de football professionnel: Il veut toujours contrôler les ressources du football professionnel. Dans aucun pays au monde, on ne signe un partenariat de diffusion d’un championnat professionnel sans les représentant des clubs professionnels : c’est une arnaque au patriotisme !

Petit Rappel: Seidou Mbombo Njoya, à quelques mois de la fin de son mandat, s’était lui-même interdit de signer un quelconque contrat, car il estimait que s’il perd l’élection, il n’aimerait pas que son successeur soit prisonnier des engagements contrats que lui (Seidou) a pris avant: cela s’appelle PATRIOTISME.
3- La question des stades a été très tumultueuse ces dernières saisons: je me demande donc comment on se précipite à signer le contrat de diffusion des matchs d’une compétition dont on ne maîtrise pas la date de début, encore moins les stades qui vont l’abriter: c’est une attitude PRIMESAUTIÈRE de monsieur Eto’o, qui peut traduire le caractère PEU SÉRIEUX que ce partenariat qui en mon sens cache autre chose. Car un média sérieux ne peut pas signer ce type de contrat sans certaines garanties. Ça ressemble beaucoup plus à une affaire entre copains pour des objectifs bien loin de ceux qu’on nous présente.
#JeDoisVivre