Le Cameroun affrontera l'Eswatini le 4 septembre au stade Ahmadou Ahidjo, avant de défier le Cap-Vert le 9 septembre à Praia dans deux matchs cruciaux pour la qualification.



Les Lions Indomptables entrent dans une phase décisive de leur parcours qualificatif pour la Coupe du Monde 2026. Après un début de campagne en demi-teinte, l'équipe de Marc Brys se prépare à affronter deux adversaires de taille qui pourraient déterminer l'avenir de la sélection camerounaise dans cette course vers l'Amérique du Nord.



Le programme de cette double confrontation, désormais officiel, place les Lions face à des enjeux considérables. Le premier rendez-vous aura lieu le 4 septembre à 20h au stade Omnisports Ahmadou Ahidjo de Yaoundé, où l'Eswatini sera l'adversaire à battre absolument.


Cette rencontre revêt une importance particulière après le match nul frustrant (0-0) concédé au match aller en Afrique du Sud. Un résultat qui avait laissé un goût amer dans la bouche des supporters camerounais et qui avait soulevé des interrogations sur la capacité de l'équipe à s'imposer face à des adversaires théoriquement à sa portée.

Malgré son statut de "petit poucet" du groupe D, l'Eswatini a démontré lors du match aller qu'elle pouvait poser des problèmes aux équipes favorites. Sa défense compacte et sa discipline tactique avaient réussi à neutraliser les velléités offensives des Lions Indomptables.


Pour Vincent Aboubakar et ses coéquipiers, cette réception à domicile représente une opportunité en or de rectifier le tir et d'engranger trois points vitaux. L'avantage du terrain et le soutien du public yaoundéen devront jouer en faveur des Lions, qui n'ont plus le droit à l'erreur dans cette campagne qualificative.

Cinq jours plus tard, le 9 septembre, les Lions s'envoleront pour un déplacement encore plus périlleux au Cap-Vert. L'Estadio Nacional de Praia accueillera ce choc au sommet entre les Requins Bleus, actuels leaders du groupe D avec 13 points, et le Cameroun qui suit avec 12 unités.


Cette confrontation directe entre les deux prétendants principaux à la qualification s'annonce comme un véritable final avant l'heure. Les Requins Bleus, portés par leur excellent parcours jusqu'ici, partiront avec l'avantage de recevoir et la confiance d'être en tête du classement.

La hiérarchie actuelle du groupe D illustre l'intensité de cette course à la qualification. Avec seulement un point d'écart entre le Cap-Vert (13 points) et le Cameroun (12 points), chaque match prend des allures de finale. L'Angola, troisième avec 8 points, reste également en embuscade et pourrait profiter d'un faux pas des favoris.


Cette configuration rend le double affrontement de septembre d'autant plus crucial pour les Lions Indomptables. Une victoire face à l'Eswatini suivie d'un bon résultat au Cap-Vert pourrait permettre au Cameroun de prendre le contrôle définitif de son destin qualificatif.

Si le programme des matchs est désormais connu, l'incertitude demeure concernant la composition de l'effectif camerounais. Marc Brys devrait dévoiler sa liste de convoqués à la fin du mois d'août, un moment attendu avec impatience par les observateurs du football camerounais.


Le sélectionneur belge devra composer avec les différentes contraintes liées aux clubs européens et aux blessures éventuelles, tout en cherchant le bon équilibre entre expérience et renouvellement. Les performances récentes des joueurs évoluant à l'étranger seront scrutées avec attention.

Au-delà de ces deux matchs de septembre, c'est l'avenir d'une génération de joueurs camerounais qui se joue. Manquer une deuxième Coupe du Monde consécutive après l'absence au Qatar 2022 serait perçu comme un échec majeur pour une nation habituée aux rendez-vous planétaires.


Les Lions Indomptables, quintuple participants à la Coupe du Monde, ont l'obligation morale et sportive de retrouver le chemin de la compétition reine. Ces deux matchs de septembre représentent des étapes cruciales vers cet objectif, dans une campagne qualificative qui ne pardonnera aucune faiblesse.
Le rendez-vous est pris : le 4 septembre face à l'Eswatini pour relancer la machine, puis le 9 septembre au Cap-Vert pour peut-être prendre une option décisive sur la qualification. L'Amérique du Nord semble encore accessible, mais le chemin s'annonce plus escarpé que prévu.