Infos Sports of Sunday, 5 October 2025

Source: www.camerounweb.com

Lionnes U17 : le chantage affectif ne sauvera pas le “gourou” Ndoko !

Une vidéo virale où de jeunes joueuses camerounaises mineures réclament le retour de leur ex-sélectionneur suspendu secoue l'opinion. Derrière l'émotion apparente, notre rédaction décrypte une manipulation inquiétante et salue la fermeté de la FECAFOOT face au chantage affectif. Quand il s'agit de protéger des mineures, aucune complaisance n'est acceptable.





LE DOSSIER DE LA REDACTION


Lionnes U17 : le chantage affectif ne sauvera pas le “gourou” Ndoko !

Le Cameroun tout entier assiste médusé à une mise en scène honteuse : des jeunes joueuses de la sélection féminine U17, mineures, implorent dans une vidéo devenue virale le retour de leur ex-sélectionneur Joseph Brian Ndoko, suspendu par la FECAFOOT pour des raisons de mœurs.
Ce qui pourrait passer pour un cri du cœur est en réalité un chantage émotionnel soigneusement organisé. Les visages innocents de ces adolescentes cachent une manipulation bien orchestrée : celle d’un homme qui, au lieu de laisser la vérité suivre son cours, tente de mobiliser l’opinion publique en sa faveur, au mépris de l’éthique et du bon sens.

Une suspension pour protéger, pas pour punir

La FECAFOOT n’a pas agi sur un coup de tête. Elle a choisi la voie de la prudence, de la protection et de la responsabilité. Lorsqu’il s’agit de mineures, il n’y a pas de demi-mesure : la Fédération a le devoir moral et institutionnel d’agir sans attendre.
Suspendre Joseph Ndoko en attendant la fin des enquêtes n’est pas un acte de vengeance, mais un acte de prévention. Il s’agit avant tout de protéger ces jeunes filles, de garantir leur sécurité physique et psychologique, et d’éviter toute influence d’un adulte soupçonné de comportements inappropriés.
Car, qu’on le veuille ou non, le pouvoir d’un coach sur des adolescentes est immense. Il peut façonner leur confiance, leurs émotions, leurs rêves. Lorsqu’un tel pouvoir est mal utilisé, cela devient un danger public. Voilà pourquoi la FECAFOOT mérite d’être soutenue dans sa démarche de rigueur

La vérité ne craint pas la lumière

Si Joseph Brian Ndoko est réellement innocent, les enquêtes le prouveront. Et à ce moment-là, sa réhabilitation sera automatique, naturelle et légitime. Mais ce n’est pas en exposant des mineures sur les réseaux sociaux, dans une vidéo montée de toutes pièces, qu’on lave son honneur.
Le chantage affectif n’a jamais lavé personne. Bien au contraire, il renforce les soupçons et discrédite encore plus celui qui s’y adonne. Un éducateur responsable doit donner l’exemple, pas se cacher derrière l’émotion de ses protégées

La FECAFOOT du côté de la raison

Aujourd’hui, la FECAFOOT fait ce que toute fédération digne de ce nom devrait faire : protéger d’abord les enfants, avant de penser aux carrières.
Les jeunes Lionnes U17 sont des mineures confiées à la Nation. Elles ont besoin de sécurité, d’encadrement et de stabilité, pas d’être instrumentalisées dans des vidéos virales pour défendre un adulte mis en cause.
En refusant de céder à ce chantage, la FECAFOOT envoie un message fort : le Cameroun protège désormais ses jeunes sportives. Et si un jour les enquêtes blanchissent Joseph Ndoko, il retrouvera naturellement sa place — mais cette fois, sans manipulation ni culte de personnalité.

Parce qu’au bout du compte, ce ne sont pas les larmes dans une vidéo qui réhabilitent un homme, mais la vérité, les faits et la justice. #KAMERFOOT