La pagaille dans la tanière des Lions semée par Koa Luc et Bidoung Mkpatt

Alors qu’il a été clairement et simplement viré de la sélection, le député Koa Luc est maintenu de force par le ministre des sports qui ne s’est pas gêné pour l’envoyer au Maroc avec les Lions A’. Les responsables du comité de normalisation qui ne veulent pas se laisser faire promettent d’expulser de force le député imposteur

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Pour faire les choses selon les règles de l’art, le président du comité de normalisation de la Fecafoot avait pris la peine de convoquer le député Koa Luc pour l’informer de ce qu’il sera démis de ses fonctions de coordonnateur général des équipes nationales de football après l’avoir remercié pour les services rendus. Le même soir de cette rencontre au siege de la Fecafoot à Tsinga, Koa Luc ne s’était pas gêné pour aller dans la tanière avec le ministre des sports pour une visite à Rigobert Song et ses joueurs.

Malgré la nomination de Nicolas Dikoume au poste de coordonnateur général des équipes nationales, Bidoung Mpkatt et Koa Luc ne démordent pas. Le député de la Lekié a poussé le ridicule jusqu’à prendre lui-même son billet d’avion pour le Maroc. Son arrivée dans la tanière des Lions à Rabat a sérieusement perturbé les joueurs et les encadreurs qui ne comprennent pas pourquoi il se retrouve là après la décision de la Fecafoot de le décharger de ses fonctions. Il faut rappeler que le ministre des sports qui lui a demandé d’effectuer le déplacement du Maroc a décidé également de maintenir Hugo Bross a son poste.

On comprend aujourd’hui que c’est le ministre des sports qui est responsable du désordre qui sévit dans le football camerounais depuis plus de deux ans. Bidoung Mkpatt dit à qui veut l’écouter qu’il est le beau-frère du président de la république et que rien ne peut lui arriver. Me Dieudonné Happi et les quatre autres membres du comité de normalisation n’entendent pas laisser les imposteurs dicter leur loi dans un pays de droit. Ils promettent de virer le député de la Lekié même de force. On ne perd rien pour attendre quand on sait que l’imposture a la peau dure.