Players Abroad of Monday, 3 September 2018

Source: africatopsport.com

J’ai besoin de jouer tous les week-ends- Aurélien Chedjou

Aurelien Chedjou, a disputé son premier match de la saison contre Besiktas Aurelien Chedjou, a disputé son premier match de la saison contre Besiktas

Le défenseur camerounais, Aurelien Chedjou, a disputé son premier match de la saison contre Besiktas (1-1), le dimanche 2 septembre 2018. 48 sélections avec l’équipe nationale A du Cameroun, l’ancien Lillois (1,84m ; 84 kg ; 33), a été prêté par son club Istanbul Basaksehir à Bursaspor, 12e au classement du championnat cette saison. Dans une interview accordée à Africa Top Sports, l’international camerounais revient sur sa carrière.

Aurélien Chedjou, vous êtes en Turquie depuis 2013. Après une saison 2017-2018 pratiquement blanche, se retrouver à Bursaspor, est-ce une véritable bouée de sauvetage pour vous?

Bouée de sauvetage c’est un peu fort comme mot. Je savais que j’allais jouer tôt ou tard dans cette équipe de Basaksehir, la saison est longue vous savez…Mais j’avais besoin de jouer presque tous les week-ends pas un week-end sur 3 où 4 d’où le prêt à Bursaspor.

Quel serait, en fonction de la philosophie de jeu du club, le schéma de jeu idéal qui vous permettrait de mieux vous exprimer ?

J’ai été formé dans la conservation du ballon, courir avec le ballon c’est toujours mieux sans ballon, j’ai joué dans ce schéma plusieurs années, mais il faut aussi savoir que le foot est universel, maintenant je m’adapte il y’a un coach qui fait son schéma, qui sait ce qu’il veut. Nous, joueurs, nous adaptons.

Votre santé, votre mental, sont-ils de bon augure pour cette saison?

La santé ça va merci. J’ai juste besoin des matchs pour être bien physiquement, mentalement je vais bien, le plus dur pour moi est passé par rapport aux mauvaises périodes, période sans jouer, période où j’ai vu mes vrais amis, mais là ça va, mes enfants et ma femme sont en bonne santé, avec du recul c’est ça le plus important.

Pour vous, à quoi renvoie la notion de « cadre » dans un club ou une sélection? Combien est-elle importante?

Disons qu’un cadre c’est la courroie de transmission entre un coach, le monde extérieur et les joueurs qui sont un peu plus jeunes, celui-là qui évite au maximum un certain nombre de pièges aux jeunes coéquipiers, sur et en dehors du terrain, c’est important car quand on embrasse une carrière de footballeur professionnel on ne sait pas à quoi s’attendre, ce qu’il faut dire ou pas dire, certains secrets de vestiaires et autres, attention un jeune peut être aussi un cadre hein, car chacun a sa personnalité.

LIRE AUSSI: Eliminatoire CAN 2019: confusion dans la tanière des Lions au Kenya

Après 11 saisons en France, vous entamez votre sixième saison en Turquie. Quels sont les bons et les mauvais moments passés en France et en Turquie ?

Sans contexte, les titres que j’ai remportés, parce que c’est ce qu’on retient à la fin de sa carrière, je ne les changerai pour rien en tant que footballeur. Je préfère garder les mauvaises expériences là où elles sont, une que je n’oublierai pas, c’est sans aucun doute ma blessure, mon opération.

Le nouveau staff des Lions indomptables du Cameroun, Seedorf-Kluivert vous rassure-t-il?

Aucun commentaire sur les Lions indomptables.

Vous êtes un produit de la Kadji Sport Academy de football au Cameroun. Depuis votre départ en 2000, quel est votre apport dans la pérennisation de ce projet?

Pour être honnête, je n’ai pas eu à faire quoi que ce soit pour la KSA, mais je suis en relation tout le temps avec le président Gilbert Kadji qui vit une mauvaise période en ce moment, c’est vraiment triste la disparition du patriarche Mr. Defosso qui nous (les pensionnaires) a tant donné et couvé, disons que son âme est à un meilleur endroit maintenant, il se repose en paix après un travail longuement et bien effectué.