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Infos Sports of Monday, 6 February 2017

Source: quotidienlemessager.net

J’ai beaucoup jubilé après le match - le père de Bassogog

L'ailier camerounais Christian Bassogog L'ailier camerounais Christian Bassogog

Elu l’homme du match Cameroun vs Ghana en demi-finale de la Can, l’international camerounais, élu deux fois « homme du match » dans cette Can 2017 fait non seulement la fierté de sa famille, mais aussi des habitants du quartier qui a vu naître ce Lion Indomptable.

« Je suis très fière de mon fils. Christian est un enfant très obéissant et respectueux. Je lui dis toujours : tu es un Lion, ne baisses jamais la tête, regardes ton adversaire en face quand tu as le ballon », déclare avec un brin de sourire, Micheline Bassogog Tchaptchui, la mère de Christian Bassogog, l’homme du match Cameroun vs Ghana (2-0) en demi-finale de la Can.

Après la qualification des Lions pour la finale de la Coupe d’Afrique des Nations (Can), la génitrice et le reste de la famille, réunis au domicile, au quartier New Bell Nganguè, dans l’arrondissement de Douala 2ème, se remet à peine des émotions de la veille. « Les supporters des Lions ont envahi mon domicile après le deuxième but inscrit par Christian. Ils sont venus de plusieurs quartiers, célébrer la victoire avec la famille », raconte Mme Bassogog, qui promet d’accueillir son fils à son retour du Gabon, avec l’un de ses plats préférés, le macabo râpé (les bekwang).

b>Une « rue Bassogog »

Pour la famille Bassogog, comme de nombreux supporters de l’équipe nationale, l’international camerounais s’est positivement démarqué lors de la 31ème édition de la Can et fait honneur à son pays, ses amis et sa famille. C’est d’ailleurs dans cette logique, que les habitants du quartier New-Bell Nganguè, qui a vu naître ce jeune homme, ont baptisé la ruelle qui conduit au domicile famille « Rue Bassogog ». Une démarche encore non entérinée par les autorités locales. « C’est pour rendre hommage à Christian que nous avons vu jouer ici au quartier, que les jeunes ont fait sa caricature à l’entrée de cette rue. Il représente un modèle pour le quartier et nous lui souhaitons beaucoup de chance dans sa carrière », affirme Carole, une riveraine.

Une satisfaction pour le chef de famille, Samuel Bassogog, qui a toujours cru au talent de son fils et qui peut se réjouir aujourd’hui de voir son rêve se concrétiser. « J’ai beaucoup jubilé après le match contre le Ghana. J’ai confiance en mon fils, il m’a prouvé qu’il est capable de faire beaucoup de bonnes choses. Je suis très ému et très content de lui », se réjouit le père du sociétaire de l’Aab Aalborg, club du championnat Danois. Footballeur dans sa jeunesse, ancien joueur de Dragon et Unité de Douala, le père Bassogog a transmis ses gènes à deux de ses dix enfants, le jeune Lion, sixième de la fratrie, né le 18 octobre 1995 à Douala et son frère ainé. C’est d’ailleurs dès son jeune âge que cet ancien sociétaire de Lion Blessé fait ses premiers pas dans le football.

L’ancien pensionnaire de Fundesport academy de Douala, un centre de formation créé par Samuel Eto’o, est soutenu par sa famille, principalement son père qui décèle en lui les qualités d’un futur grand footballeur. « Christian est une grâce pour notre famille. Il fait beaucoup de chose pour la famille », dit-il. En homme heureux et accompli, Samuel Bassogog espère que son fils et ses coéquipiers ramèneront le fameux trophée tant convoitée au Cameroun.