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Infos Sports of Wednesday, 17 February 2016

Source: camfoot.com

Hugo Broos : Roger Milla, homme fort du clan

Roger Milla Roger Milla

Il a été longtemps courtisé par Tombi A Roko. Il fallait que l’Ambassadeur Itinérant soit domestiqué pour éviter de lever les foules comme lorsqu’il l’a fait après sa mésentente avec l’ancien président de la Fécafoot, Iya Mohammed. Trouver une manière de l’avoir dans son équipe était la pierre angulaire de la conquête du pouvoir. Tombi A Roko a mis à contribution le président du Synafoc, David Mayebi qui sait comment "convaincre" l’Ambassadeur itinérant.

Impliqué dans les décisions des tenants actuels de la Fécafoot depuis les dernières élections, il fallait donner un sentiment d’appartenance à Roger Milla désormais consulté à tout-va.

Autrefois un fervent partisan de la camerounisation du poste de sélectionneur national, il a contre toute attente changé son fusil d’épaule, vantant désormais les bienfaits des expatriés. L’on se souvient, pour les plus âgés, de la bataille épique qu’il a mené contre Pierre Lechantre de 1998 à son limogeage en 2001 par l’actuel ministre des sport, Ismaël Pierre Bidoung Mkpwatt, de ses envolées lyriques contre le portugais Artur Jorge de 2004 à 2005, de ses démêlés avec Henri Despireux, Arie Haan, Otto Pfister ou encore le dernier en poste, Volke Finke.

Comment en est-on arrivé à Hugo Broos ?

Après avoir choisi Alain Giresse sans au préalable vérifié qu’il pouvait se libérer de son contrat qui était pourtant actif au Mali, Camfoot est en mesure d’affirmer que "La Présidence" a accordé un délai de 4 jours au groupe qui dirige le football pour finaliser le recrutement de l’entraîneur. C’est alors que la Fecafoot et le Minsep a activent une filière trüs proche de Tshinga, l’équipe qu’ils forment avec l’agent de match Joe Kamga de One Goal Pro. Milla est donc mis au courant et donne son accord. Vu le délai accordé et pour que leur homme tienne la dragée, le ministre de tutelle, décide de ne plus demander la validation ni de la primature, ni de la présidence.

La demande expresse de la Présidence de finaliser le recrutement du coach aura été donc une manne pour le "clan" puisque cela a donné le prétexte pour signer ce candidat qui n’avait pourtant pas été retenu dans la short-list. Mis à part la piste Claude Leroy qui n’a finalement pas abouti, aucun autre candidat interviewé n’a été contacté.