À moins de deux semaines des matchs cruciaux contre l'Eswatini et le Cap-Vert dans les éliminatoires du Mondial 2026, la liste des 36 présélectionnés dévoilée par Marc Brys fait scandale. Entre l'absence inexpliquée de jeunes talents comme Etta Eyong et Christian Michel Kofane, et le rappel de joueurs sans club comme Vincent Aboubakar et Fai Collins, le sélectionneur belge semble davantage subir des pressions extérieures que diriger sportivement son équipe. Une gestion qui interroge sur la sincérité du projet des Lions indomptables à l'heure où chaque point compte.



Marc Brys joue avec le feu : une présélection qui interroge
Les Lions indomptables s’apprêtent à livrer deux batailles décisives en septembre dans le cadre des éliminatoires du Mondial 2026. Le Cameroun recevra d’abord l’Eswatini le 5 septembre au stade Ahmadou Ahidjo, avant de se déplacer quatre jours plus tard à Praia pour affronter le Cap-Vert. Deux rencontres capitales pour maintenir intactes les chances de qualification. Mais la liste des 36 présélectionnés publiée par Marc Brys soulève déjà de vives polémiques.
Le secteur offensif camerounais aurait pu s’appuyer sur la forme éclatante de Etta Eyong, 21 ans, révélation de Villarreal en ce début de saison. Mais le technicien belge a choisi d’ignorer l’un des jeunes attaquants les plus prometteurs du moment. Seule une explication de Brys pourrait justifier une telle mise à l’écart, tant son absence surprend observateurs et supporters.
Autre incompréhension : la non-convocation de Christian Michel Kofane, brillant avec le Bayer Leverkusen en Bundesliga. Alors qu’il fait les gros titres en Allemagne, le sélectionneur préfère rappeler Vincent Aboubakar, sans club depuis plusieurs mois et dont l’unique activité se résume à quelques footings au complexe Mundi de Yaoundé.
Comme si cela ne suffisait pas, le défenseur Fai Collins, également sans club depuis longtemps, figure une fois de plus sur la liste.
Ces incohérences alimentent une impression de plus en plus tenace : Marc Brys ne serait pas totalement maître de ses choix. La main de certains agents influents, de cadres de la sélection et même de cercles proches du ministère des Sports semble peser sur la composition des listes. Cette influence douteuse interroge sur la sincérité du projet sportif.
Le sélectionneur belge, déjà étiqueté de “menteur national” après ses volte-face sur sa démission, donne l’impression de naviguer davantage dans les eaux troubles des intérêts particuliers que dans une logique sportive claire.
À l’heure où chaque match compte dans la course vers la Coupe du monde 2026, l’équipe nationale ne peut se permettre de bricoler. La sélection doit rassembler les meilleurs du moment, pas ceux qui bénéficient de réseaux ou de passe-droits.
Si Marc Brys veut réellement emmener le Cameroun au Mondial, il lui faudra revoir son logiciel et se rappeler une vérité simple : les Lions indomptables ne pardonnent pas les approximations. #KAMERFOOT